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Cancer : durée de vie plus longue
Lueur d’espoir : « La survie des patients atteints de cancers s’améliore ». C’est par cette phrase, illustrant les effets bénéfiques des diagnostics précoces et des traitements de plus en plus efficaces, que s’ouvre un récent rapport* de l’Institut national du cancer (INCa).
Si l’annonce du diagnostic d’un cancer reste un traumatisme, l’issue de la maladie est de plus en plus souvent synonyme de rémission voire de guérison, un mot que l’Institut national du cancer (INCa) n’hésite pas à employer. De fait, sur les 320 000 nouveaux cas de cancers détectés chaque année en France, plus de la moitié des personnes affectées seront vivantes après cinq ans.
Pour parvenir à ces conclusions, l’Institut a analysé des données issues d’observations publiées dans l’Hexagone, et au niveau international, sur la survie pour les 25 cancers les plus fréquents. Le pronostic varie considérablement en fonction de la précocité du diagnostic et de la localisation du cancer. L’INCa distingue ainsi trois grandes catégories de cancers.
Une survie fonction du type de cancer
Des progrès considérables ont été accomplis concernant les cancers de la prostate, du sein, des testicules et les mélanomes puisque la survie à cinq ans est aujourd’hui supérieure ou égale 80%. Malheureusement, les résultats sont moins encourageants pour d’autres cancers, notamment ceux qui touchent des organes vitaux à l’instar du cancer du poumon, du foie, du pancréas, de l’œsophage ou encore du système nerveux central. On estime qu’aujourd’hui encore seuls 20 % des malades survivent au-delà de cinq ans.
Reste malgré ce tableau contrasté que, tous types de cancers confondus, au moins 135 000 patients diagnostiqués dans l’année « auront une survie relative à cinq ans, supérieure à 80 % ». Et parce que « la survie à cinq ans permet pour la plupart des localisations de prédire la survie à dix ans », l’INCa estime que quelque 123 000 patients parmi ceux diagnostiqués annuellement « auront une bonne probabilité de guérir de leur cancer ».
Une conclusion d’autant plus rassurante qu’on peut imaginer que ces chiffres seront prochainement revus à la hausse. L’INCa rappelle en effet que ces observations ont été réalisées sur des patients traités avant 2000. La précocité des diagnostics et l’efficacité des traitements se sont depuis encore améliorées et permettent de considérer que « la survie à cinq ans des patients diagnostiqués en 2005, voire en 2010, est et sera encore meilleure ».
* Titre du rapport : « Survie attendue des patients atteins de cancers en France. Etat des lieux. » Pour en savoir plus : www.e-cancer.fr