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Parcours de soins : il existe de nombreuses exceptions qui confirment la règle.

Publié le 30/04/15

Désigner un médecin traitant, le consulter en première intention : ce sont les règles de base du parcours de soins. Mais il existe des exceptions. Les connaissez-vous ?

La loi du 13 août 2004 incite les assurés sociaux à choisir un médecin traitant. Ce dernier organise le parcours de soins : il oriente notamment son patient vers les spécialistes requis et décide des examens médicaux nécessaires.

Selon l’Assurance maladie, la mise en place des soins coordonnés a permis d’améliorer le suivi de la santé des Français : le taux de couverture vaccinale de la population a progressé, tout comme le taux de dépistage organisé du cancer du sein.

Depuis le 1er juillet 2005, si l’assuré n’a pas communiqué le nom de son médecin traitant à sa caisse de sécurité sociale, il est moins bien remboursé. Depuis le 1er fevrier 2009, le montant des remboursements est même diminué de 40% !

Cette règle connaît toutefois plusieurs exceptions.
Elle ne concerne pas les enfants et les adolescents âgés de moins de 16 ans, les femmes enceintes à partir du premier jour du sixième mois de grossesse, les personnes bénéficiant de la CMU (Couverture maladie universelle) et de l’AME (Aide médicale d'Etat).

Pas de pénalités pour le remboursement des soins à l’étranger, les IVG, les soins palliatifs, le dépistage du cancer du sein ou les situations d’urgence : si vous êtes malade à 300 km de votre domicile, vous pouvez vous faire soigner sur place !
Certaines spécialités restent accessibles directement : les gynécologues, les ophtalmologistes, les dentistes, les pédiatres et les psychiatres pour les moins de 25 ans (le remboursement optimal de leurs actes nécessite pour autant d'avoir déclaré un médecin traitant).

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site de l’Assurance maladie : http://www.ameli.fr, rubrique Parcours de soins.