Senior à la retraite : quand s'arrête la mutuelle d'entreprise ?
Doit-on conserver sa mutuelle d'entreprise à la retraite ? Face à une augmentation de la cotisation et des garanties non adaptées : faites le choix d'une mutuelle senior.
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S’assurer de bien vieillir à domicile implique souvent une adaptation de son logement. Quels sont les différents travaux à prévoir et les frais à anticiper ? Quelles aides financières peut-on obtenir et à qui s’adresser ? Nicolas Menet, directeur général de Silver Valley et vice-président de la filière nationale Silver Économie, nous éclaire sur ces questions.
Le fort taux de propriétaires parmi les plus de 60 ans (74 % contre 58 % pour l’ensemble de la population*) explique en partie les attentes en matière de vieillissement à domicile : « On ne s’imagine pas quitter un logement qu’on a parfois mis toute une vie à acheter. Symboliquement, cela revient à quitter son autonomie, sa souveraineté », note Nicolas Menet.
Par ailleurs, la médiatisation récente des mauvaises conditions de vie dans certains EHPAD et la méconnaissance des alternatives à ces formes d’hébergement jouent également leur rôle dans le souhait de vieillir chez soi. « La plupart des retraités ignorent qu’il existe une offre alternative d’habitat en France. En réalité, la perte d’autonomie est rarement synonyme d’hébergement en EHPAD », explique le spécialiste de la silver économie. De nombreuses solutions existent en effet pour pallier la dépendance progressive, comme la colocation intergénérationnelle, idéale si l’on possède une chambre à louer : une solution qui permet à la fois de bénéficier d’un revenu supplémentaire et de rompre son isolement.
Vieillir chez soi implique de revoir l’agencement et l’ameublement de son logement au fil du temps, pour l’adapter au mieux à ses besoins et à une éventuelle perte d’autonomie. « La chute est l’une des premières causes d’hospitalisation d’urgence, avertit Nicolas Menet, et elle est souvent due à un logement mal adapté. Il est donc important d’ajuster son domicile progressivement, pour se faciliter la vie au quotidien et prévenir ce genre d’accident. »
Pour cela, on distingue habituellement trois niveaux d’adaptation du domicile, selon le degré d’avancée en âge et de perte d’autonomie de la personne :
À ce premier niveau, il s’agit d’adaptations relativement simples et peu coûteuses, par exemple :
Ce deuxième niveau suppose des travaux plus conséquents, comme :
Le dernier niveau d’adaptation du domicile, directement lié à la perte d’autonomie, concerne des aménagements beaucoup plus lourds, de médicalisation du domicile, souvent accompagnés de la mise en place d’une aide à la personne.
« Les services comme l’aide à l’autonomie, au ménage ou aux repas font partie de l’adaptation du logement, insiste Nicolas Menet. Un logement réaménagé mais qui n’intègre pas de services n’est pas réellement adapté à une personne en perte d’autonomie. »
L’investissement croît bien sûr avec la perte d’autonomie, comme le souligne Nicolas Menet. S’il avertit sur l’absence de règles précises en la matière, le directeur général du réseau Silver Valley, partenaire de La Mutuelle Générale, estime comme suit le coût de chaque niveau d’adaptation :
« Il est tout à fait possible d’ajuster son logement à un coût très modéré, rassure-t-il. Il s’agit généralement de matériel peu onéreux, de type ampoule, flexible de douche, scotch, pince, etc. pour lequel il faut sans doute compter entre 80 et 300 €. »
« Pour des travaux de compensation, l’enveloppe est plus conséquente et va de 3 000 à 10 000 € », estime Nicolas Menet, qui donne pour références les coûts moyens de réfection d’une salle de bain (5 000 €) et d’installation d’un monte-escalier (6 000 €).
Enfin, « l’adaptation à la perte d’autonomie, qui peut aller jusqu’à l’hospitalisation à domicile, représente des frais beaucoup plus importants, comprenant par exemple l’installation d’un lit médicalisé, l’intervention de professionnels… », détaille l’expert, qui souligne néanmoins qu’une grande partie de ces dépenses peuvent être prises en charge par la Sécurité sociale.
Heureusement, de nombreuses aides financières existent pour permettre aux seniors d’adapter leur appartement ou leur maison à moindre frais. Parmi elles :
Et parce qu’il peut parfois être difficile de s’y retrouver parmi toutes ces aides publiques, vous pouvez vous tourner vers les assistants sociaux de votre CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) et consulter le portail dédié aux personnes âgées du gouvernement, qui donne accès à de nombreux renseignements et conseils sur ces sujets.
Le dispositif gouvernemental « Ma Prime Adapt’ » devrait également être lancé d’ici à 2024. Il s’agira d’une plateforme en ligne, centralisant les demandes d’aide à l’adaptation de son logement.
Côté acteurs privés, les groupes de protection sociale (mutuelles, assurances, organismes de prévoyance, et banques dans certains cas) peuvent également proposer des solutions pour l’adaptation du domicile.
*Source : INSEE, 2018.
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