L’ordonnance numérique bientôt généralisée
Sécurisée et authentifiée par un QR code, l’ordonnance numérique permettra un meilleur suivi des patients. Explications.
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On l’avait un peu oubliée. À tort. En 2024, la coqueluche a fait son grand retour en France avec une épidémie d’une ampleur inégalée depuis au moins vingt-cinq ans, selon l’Institut Pasteur. Que savez-vous de cette maladie qui se caractérise par des quintes de toux parfois violentes ? Testez vos connaissances.
La coqueluche est une infection qui se caractérise par des quintes de toux parfois très violentes et des difficultés respiratoires. Elle est liée à une bactérie qui se transmet par les voies aériennes, lorsqu’une personne infectée tousse ou postillonne.
La maladie est particulièrement contagieuse : en moyenne, un malade contamine 15 à 17 personnes, soit cinq fois plus que le virus responsable du Covid-19.
C’est lors de la première semaine de toux que le risque de transmission est le plus important. Il diminue ensuite pour devenir quasi-nul au bout de 3 semaines.
La coqueluche est souvent considérée comme une maladie infantile car « les nourrissons sont les plus exposés aux risques de complications et de décès, explique le Pr Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses au CHU de Rennes, mais l’ensemble de la population peut être touchée. »
Dans les pays industrialisés, les adultes et les personnes âgées représentent d’ailleurs le principal réservoir de la maladie.
« La coqueluche est une maladie qui peut être longue et épuisante. Chez des personnes atteintes de pathologies chroniques ou fragilisées par l’âge, elle peut avoir des conséquences graves », souligne le Pr Tattevin.
Ainsi, en 2024, année marquée par une résurgence inquiétante des cas de coqueluche, 19 des 42 décès recensés concernaient des adultes, dont 13 âgés de 80 ans et plus, selon un bilan provisoire de Santé Publique France.
« Il est important de bien vérifier dans son carnet de vaccination que l’on est à jour de ses vaccins DTP et coqueluche », recommande le spécialiste.
Mais les antibiotiques ne sont efficaces que durant la première phase de la maladie, dite catarrhale, au cours de laquelle les symptômes peuvent faire penser à un simple rhume, avec une toux légère et des écoulements nasals.
Lors de la phase paroxystique, durant laquelle les quintes de toux peuvent être associées à des pauses respiratoires et une reprise bruyante de l’inspiration (couramment appelée « chant du coq », d’où le nom de coqueluche), l’antibiothérapie est beaucoup moins efficace.
« Elle a surtout comme objectif de réduire les risques de transmission de la maladie aux proches », explique le Pr Tattevin.
La maladie, comme la vaccination, ne permettent pas d’acquérir une immunité définitive. En outre, les vaccins dit « acellulaires », que l’on utilise depuis une vingtaine d’années en raison d’une meilleure tolérance que les vaccins précédents dits « à germes entiers », confèrent une protection qui diminue plus rapidement avec le temps.
Dans le contexte épidémique actuel, la Haute autorité de Santé recommande ainsi un rappel 5 ans après la dernière vaccination contre la coqueluche chez les personnes de plus de 25 ans ayant dans leur entourage proche un nouveau-né ou un nourrisson de moins de 6 mois.
Sécurisée et authentifiée par un QR code, l’ordonnance numérique permettra un meilleur suivi des patients. Explications.
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