Quand une école primaire et une maison de retraite font toit commun
En Indre-et-Loire, une quarantaine d’élèves cohabitent en toute harmonie avec les résidents d’une maison de retraite intergénérationnelle. Reportage.
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Apprécier la musique, cela s'apprend, mais c'est aussi quelque chose d'inné. Il suffit d'observer de tout petits enfants écouter une chanson... et danser spontanément. Mieux encore, la musique est aussi davantage qu'un plaisir, un outil pouvant servir très utilement notre cerveau.
C'est prouvé par des études. Les enfants très jeunes entre 4 et 5 ans bénéficiant d'une initiation à la musique possèdent une meilleure compréhension à l'oral ainsi qu'un meilleur raisonnement à partir d'explications orales. Le développement des capacités musicales comme reconnaitre un instrument ou identifier une mélodie semble se transférer aux domaines du raisonnement et du langage.
Quand quelqu'un vous parle, vous devinez plus ou moins dans quel état d'esprit il est, quelles sont ses émotions, et cela au son de la voix, à sa manière de parler. Des études scientifiques ont montré que les personnes n'ayant pas de pratique musicale se trompent bien plus souvent que les personnes ayant un bon niveau de pratique musicale. Autrement dit, être musicien augmente votre niveau d'expertise pour comprendre les émotions des personnes que vous côtoyez. C'est peut-être pour cela que l'on dit parfois que « la musique adoucit les moeurs », mieux on se comprend et plus on peut être en harmonie.
Les enfants dyslexiques semblent souffrir d'une difficulté d'accès à une représentation des sons, d'où leur difficulté à lire, c'est-à-dire à transformer l'écriture en sons. Un entraînement musical travaillant sur les canaux sensoriels et sur le chant ou la pratique d'un instrument contribuerait à renforcer des connexions anormalement sous-développées entre leurs neurones.
La musique peut aussi devenir un outil thérapeutique pour les orthophonistes. On constate, avec la pratique musicale, une amélioration de la vitesse de lecture, d'attention auditive ainsi que d'autres changements positifs.
La musique rythmée déclenche l'envie de bouger. Si l'audition influence nos mouvements, c'est que les aires auditives sont très liées aux aires motrices. Cette propriété est utilisée pour la rééducation des personnes présentant des difficultés à se mouvoir, comme les personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d'hémiplégie. La stimulation auditive rythmique (RAS) permet d'améliorer la marche par un effet d'activation des mouvements.
Mémoriser en musique est une activité demandant moins d'investissement que de chercher à mémoriser volontairement. Autrement dit, vous apprendrez plus facilement les paroles d'une chanson qu'une poésie récitée. D'ailleurs, les personnes atteintes de maladie d'Alzheimer peuvent conserver une capacité à apprendre de nouvelles paroles de chanson, alors qu'elles perdent la mémoire par ailleurs. La mémoire musicale semble bien résister à diverses maladies du cerveau. C'est la raison pour laquelle des études sont menées pour utiliser cette capacité de la musique à stimuler le cerveau et peut-être à ralentir l'évolution de certains dysfonctionnements.
Ainsi la musique pourrait devenir une sorte de médicament ou d'outil de rééducation. Nous n'en sommes encore qu'aux débuts de la compréhension du fonctionnement de notre cerveau en harmonie avec la musique. On peut donc espérer beaucoup, d'autant qu'il s'agit d'une méthode qui présentera sans doute très peu d'effets indésirables.
Cet article résume les arguments obtenus à ce jour en faveur de l'utilisation d'un apprentissage musical pour améliorer des déficits cognitifs notamment dans la dyslexie développementale. Parmi les hypothèses explicatives de la dyslexie, celle d'un trouble phonologique reste prédominante avec des arguments de plus en plus convaincants pour une altération des mécanismes d'accès à une représentation des phonèmes (qui serait par ailleurs intacte). Ce défaut d'accès à des informations intactes pourrait être sous-tendue par un défaut de connectivité entre différentes régions cérébrales. Il a été démontré qu'un apprentissage musical, surtout s'il consiste à entraîner simultanément différents canaux sensoriels et la sortie motrice (chant ou pratique instrumentale), facilite l'intégration intermodalitaire et renforce le traitement dans chacune des modalités. Au terme de cet article, sont présentés les résultats d'une étude préliminaire d'un entraînement musical massé de 3 jours menée par notre groupe chez l'enfant dyslexique.
Source : e-santé
Dr Catherine Solano - médecin sexologue
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