Senior à la retraite : quand s'arrête la mutuelle d'entreprise ?
Doit-on conserver sa mutuelle d'entreprise à la retraite ? Face à une augmentation de la cotisation et des garanties non adaptées : faites le choix d'une mutuelle senior.
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Glande sexuelle masculine située sous la vessie, la prostate intervient dans la reproduction. Avec l'âge, elle peut s'hypertrophier et entraîner des troubles urinaires, qui sont les premiers signes d'un adénome de la prostate. Après soixante ans, près de deux hommes sur trois sont touchés. Etes-vous concerné ?
La prostate est une glande sexuelle située sous la vessie, au carrefour des voies urinaires et génitales. Elle intervient dans la reproduction en apportant les éléments nutritifs nécessaires au sperme et en produisant un liquide qui le fluidifie. La prostate participe également à la préservation des spermatozoïdes en leur fabriquant une enveloppe protectrice.
Mis à part le cancer et la prostatite (inflammation de la prostate), une autre pathologie peut toucher cet organe : l'adénome de la prostate. Cette maladie est due à une hypertrophie qui s'accentue avec l'âge. Les premiers signes sont des troubles urinaires qui doivent donner l'alerte car sans traitement, des complications parfois très sévères sont susceptibles d'apparaître.
Après soixante ans, près de deux hommes sur trois sont touchés (50% des hommes à 60 ans et 90% des plus de 80 ans). Dans les pays industrialisés, cette pathologie constitue la troisième cause de dépenses de santé.
Entre la naissance et la puberté, la prostate grossit lentement, puis subit une poussée de croissance hormono-dépendante (sous l'effet d'une hormone masculine, la dihydrotestostérone) afin d'atteindre chez l'adulte son poids stable. Pour des raisons encore inconnues, la prostate recommence ensuite à grossir jusqu'à un volume parfois important : c'est l'adénome ou l'hypertrophie bénigne.
Ainsi, plus l'homme avance en âge, plus le volume de la prostate augmente. Ce phénomène qui n'est pas cancéreux semble normal à partir de la quarantaine, et tant que l'adénome ne perturbe pas la miction, la consultation n'est pas nécessaire.
Si le tissu hypertrophié s'étend vers la périphérie de la glande, il ne provoque aucun symptôme, mais s'il s'étend à proximité de l'urètre, il risque de l'écraser et de gêner les mictions ; des troubles urinaires apparaissent.
Lorsque l'hypertrophie gêne la vessie et l'irrite, les envies d'uriner deviennent fréquentes (d'abord la nuit puis le jour) et irrésistibles, même lorsque la vessie est vide. La miction est difficile (faible force du jet) et s'éternise avec ce que l'on appelle les « gouttes retardataires » qui sont incontrôlables. La plupart des troubles surviennent principalement le matin au réveil, le premier jet étant le plus difficile.
Pris isolément, ces symptômes ne sont pas spécifiques, mais leur association est caractéristique de l'adénome prostatique. Au début, ils sont minimes, mais s'aggravent avec le temps. Se faire traiter est indispensable car si les complications sont rares, elles sont sérieuses : impossibilité totale d'uriner (rétention aiguë d'urine), infection de la prostate, de l'appareil urinaire, sang dans les urines et les reins peuvent se dilater, n'assurant alors plus leur fonction filtrante.
L'interrogatoire permet d'évaluer l'importance des symptômes et leur retentissement sur la qualité de vie du patient. Le touché rectal indique la consistance, le volume et les limites de la prostate. Lorsqu'elle est lisse et élastique il s'agit probablement d'un adénome. En revanche, si elle est dure et irrégulière un cancer peut être soupçonné.
Dans ce dernier cas, seule une biopsie permet de confirmer le diagnostic de cancer. Le taux de PSA, un antigène spécifique de la prostate, peut être utilisé comme indicateur à condition qu'il soit bien corrélé au volume de la prostate, car il augmente en même temps que la taille de l'organe. D'autres examens (échographie, radiographie, mesure du débit urinaire...) confirment le diagnostic et aident le médecin à évaluer le stade de la maladie et sa répercussion.
Si la gêne est supportable, certains médicaments peuvent atténuer les symptômes en facilitant l'ouverture du col de la vessie et donc la miction ou en diminuant le volume de l'adénome. La consultation annuelle sera ensuite indispensable.
Par ailleurs, quelques règles d'hygiène sont essentielles : boire suffisamment pendant la journée pour éviter tout risque d'infection ou de calculs, éviter les aliments trop gras ou épicés, l'alcool, les boissons gazeuses, les longs voyages assis et pratiquer une activité physique compatible, c'est-à-dire plutôt de la marche que de l'équitation ou du vélo pour éviter la compression du bas-ventre, facteur aggravant les troubles.
En cas de gêne importante et de complications, la chirurgie propose deux types d'intervention. Si l'adénome est de petite taille (moins de 60 g) la résection endoscopique peut être pratiquée. Elle consiste à extraire la partie hypertrophiée, lambeau par lambeau, à l'aide d'un appareil électrique (un résecteur) introduit dans le canal de l'urètre. Lorsque l'adénome est plus volumineux, il faut recourir à la chirurgie traditionnelle par voie haute.
Parfois, le traitement par hyperthermie (par la chaleur) est employé ou encore lorsque l'état du patient ne permet pas l'intervention chirurgicale, on peut placer une prothèse au niveau de l'urètre prostatique pour donner au patient la possibilité d'uriner normalement. Dans tous les cas, l'adénome étant d'évolution imprévisible, la décision est toujours difficile à prendre.
Cette question préoccupe toujours. Il faut savoir qu'après l'opération le seul mécanisme sexuel susceptible d'être perturbé est l'éjaculation. En effet, elle peut induire l'éjaculation rétrograde : ne pouvant plus se faire vers l'avant, l'éjaculation a lieu dans la vessie et mène donc à l'infertilité. D'où l'importance de consulter dès les premiers symptômes pour faciliter la prise en charge de la maladie.
Toutes les autres fonctions sont préservées et si des troubles de la libido apparaissent, ils ne peuvent qu'être d'ordre psychologique. On conseille généralement d'attendre un mois et demi avant de reprendre une activité sexuelle, et par la suite il ne faut pas hésiter à se tourner vers une consultation spécialisée si des troubles persistent.
L'adénome s'étend à partir du centre de la glande alors que le cancer se développe depuis la périphérie. Dans ce dernier cas, la progression reste silencieuse car elle ne risque pas de toucher l'urètre et donc de gêner la miction. Les troubles urinaires n'apparaissent donc qu'à un stade déjà avancé. Par ailleurs, les symptômes sont de toute autre nature : dysfonction érectile, douleurs extra-urinaires, etc. Mais attention, un adénome ne se transformera jamais en cancer. Il peut seulement lui être associé.
En revanche, lorsque le diagnostic d'adénome a été porté, il faut se faire suivre chaque année pour surveiller toute apparition d'un cancer et le traiter à temps. S'il n'y a pas de relation entre les deux maladies, ni aucune augmentation du risque chez ceux qui ont un adénome, comme les signes cliniques sont les mêmes, on peut développer un cancer de la prostate sans s'en rendre compte.
Source : e-santé
Isabelle Eustache
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