Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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En fin de grossesse, la plupart des bébés sont positionnés avec la tête vers le bas de l'utérus.Ce n'est toutefois pas toujours le cas et l'enfant se présente alors par le siège.Version par manoeuvre externe, césarienne, accouchement par voie basse, quelles sont les possibilités dans ce cas ?
Si, entre la 36e et la 38e semaine, bébé est encore en siège, le gynécologue peut essayer de le retourner, c'est ce qu'on appelle la version par manoeuvre externe. Une échographie permet au médecin de voir si cette manoeuvre est possible et justifiée.
Dans un certain nombre de situations, le retournement est en effet difficile :
Comment le médecin réalise-t-il le retournement ?
Par des manipulations externes sur l'abdomen de la maman, le gynécologue va essayer de retourner le bébé pour qu'il soit dans la bonne position. D'une main, il repousse les fesses du bébé vers le haut hors de l'entrée du bassin. De l'autre il guide la tête vers le bas. Tant avant que pendant et après cette manipulation, l'état de santé de l'enfant (surtout sa fréquence cardiaque) est surveillé par monitoring. Pour la mère, l'opération est inconfortable, voire douloureuse ; le médecin en tiendra également compte.
Les chances de réussite d'une version sont généralement de 46% environ (1). Un retournement n'est toutefois pas sans risque tant pour l'enfant (qui risque notamment des lésions au dos) que pour la maman (il peut y avoir déchirure du placenta). Il peut aussi arriver que le bébé soit têtu et reprenne sa position en siège !
Deux options se présentent alors : l'accouchement par voie basse (vaginale ou naturelle) ou la césarienne.
Accoucher par voie basse est-il sans danger dans ce cas ? Ou est-il préférable de pratiquer une césarienne ?
Cette question préoccupe non seulement les futurs parents mais aussi les gynécologues.
Une étude du Lancet (2) dont on a beaucoup parlé lors de sa publication en 2000 indique un risque accru de complications chez l'enfant en cas d'accouchement en siège par voie basse. Ce risque diffère toutefois selon le type de présentation par le siège (3).
* Procidence du cordon : le cordon ombilical sort du vagin avant le bébé. Dans ce cas, il y a un risque de compression du cordon et donc d'arrêt de la circulation du sang vers le foetus.
Quoi qu'il en soit, chaque grossesse est différente. Le gynécologue va dès lors déterminer la meilleure option dans la situation donnée. Il confrontera dans chaque cas le pour et le contre d'un accouchement en siège par voie basse et d'une césarienne planifiée.
Le gynécologue de la patiente est toujours présent lors d'un accouchement par le siège par voie basse. Son expérience est d'une importance capitale.
L'électrocardiogramme permet d'exercer une surveillance étroite du bébé pendant l'accouchement. Il n'y a en principe pour le reste pas de différences majeures entre un accouchement par la tête et un accouchement par le siège.
Qu'il soit en position de siège ou céphalique, l'enfant doit descendre. Une fois que l'accouchement est déclenché, on peut toujours pratiquer une césarienne si l'ouverture du col est trop lente et/ou si le bébé ne descend pas suffisamment. Elle est en général recommandée quand le bébé se présente par les pieds.
Source : e-santé
Emily Nazionale, journaliste santé
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