Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
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Pour limiter les risques de développer un cancer du col de l’utérus, il est indispensable de réaliser un frottis de dépistage tous les trois ans. Les jeunes filles peuvent également se faire vacciner en complément
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Si le traitement du cancer du col de l’utérus a connu des avancées appréciables ces dernières années, il continue cependant de faire un millier de victimes chaque année en France. Ce chiffre pourrait être beaucoup plus faible si les règles de dépistage étaient respectées.
La quasi-totalité des cancers du col de l’utérus tirent leur origine de la contamination par le virus du papillome humain (HPV) à l’occasion d’un rapport sexuel non protégé. Le HPV disparaît le plus souvent naturellement sous l’action du système immunitaire. Mais il peut, dans certains cas, donner naissance à des lésions précancéreuses du col. Sans prise en charge, ces dernières constituent un terrain favorable au développement d’un cancer.
Le dépistage chez le gynécologue permet de limiter fortement les risques. Grâce au frottis cervico-utérin, il est en effet possible de détecter des cellules anormales à un stade précoce de leur développement. Et d’en venir à bout facilement. Indolore, l’examen consiste à réaliser un prélèvement de cellules sur le col, qui seront ensuite analysées en laboratoire.
Selon la Haute Autorité de Santé, le premier frottis devrait intervenir dès l’âge de 25 ans. Après deux frottis normaux à un an d’intervalle, il est recommandé de rendre visite tous les trois ans à son gynécologue pour renouveler l’intervention, et cela jusqu’à 65 ans.
Parallèlement aux frottis réguliers, la vaccination est une arme supplémentaire pour lutter contre le cancer du col de l’utérus. Deux produits – le Gardasil et le Cervarix – offrent une protection efficace contre certaines souches du HPV impliquées dans la plupart des cancers.
Ces deux produits sont remboursés à 65% par la Sécurité sociale. Votre complémentaire santé les remboursera exactement comme elle rembourse n’importe quel produit pharmaceutique pris en charge à 65 %. La Mutuelle Générale, pour sa part,les rembourse à 100 % en complément de la Sécurité sociale.
Réalisée en trois injections réparties sur six mois, la vaccination doit être effectuée avant toute contamination par le HPV. C’est pourquoi elle est proposée aux jeunes filles de 14 à 23 ans, si celles-ci n’ont jamais eu de relations sexuelles ou si le dernier rapport remonte à moins d’un an.
La vaccination permet d’empêcher les virus responsables de 70 % des cancers de l’utérus de s’installer au niveau du col de l’utérus. Elle ne protège donc ni contre tous les cancers, ni contre toutes les lésions précancéreuses, dont beaucoup sont asymptomatiques et ne peuvent être dépistées que lors d’un examen gynécologique ou d’un frottis. La vaccination ne dispense donc pas d’un dépistage triennal.
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