Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
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L’été, le thermomètre grimpe. L'exposition à une température extérieure élevée, pendant une période plus ou moins longue, peut avoir une incidence sur l’utilisation et la conservation des produits de santé. Voici les préconisations de l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour conserver ses médicaments en cas de vague de chaleur.
Tous les médicaments sont soumis à des essais de stabilité dans des conditions standardisées avant d’obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM). Ces essais déterminent pour chaque molécule la durée et les conditions de conservation.
Trois catégories de températures de conservation existent et sont apposées sur l’emballage du médicament : à conserver entre +2 et +8 °C, à conserver à une température inférieure à 25 ou à 30 °C, à conserver à température ambiante (climat français ou similaire). Dans tous les cas, il faut éviter d’exposer les médicaments au soleil.
Ces médicaments doivent impérativement être conservés au réfrigérateur mais attention à ne pas les congeler pour autant (vaccins, antivenins…). N’oubliez pas de les sortir quelques minutes avant de les utiliser.
En cas de température élevée, s’ils sont utilisés rapidement, les conséquences sur leur stabilité ou qualité sont très limitées. Une fois hors du réfrigérateur, vous devez donc les utiliser assez rapidement et éviter de les laisser trop longtemps sortis.
Le transport de ces médicaments doit être effectué dans des conditions qui respectent la chaîne du froid mais sans provoquer, là aussi, de congélation du produit. Un emballage isotherme réfrigéré est l’idéal, par exemple muni d’accumulateurs de froid.
Des expériences en cas d’exposition à un stress thermique ont cependant montré que le fait de dépasser ces températures, pendant quelques jours et même quelques semaines lors d’une vague de chaleur par exemple, n’avait pas de conséquence sur leur stabilité et efficacité.
Les expositions trop prolongées à des températures élevées (coffres ou habitacles de voitures exposés en plein soleil, etc.) sont à éviter. Par prudence, il est préférable d’utiliser un emballage isotherme non réfrigéré. On en trouve en règle générale dans les pharmacies ou pour le transport des produits alimentaires congelés.
Dans les conditions habituelles de conservation (armoire à pharmacie, entrepôt ventilé), à température ambiante en France ou sous un climat similaire, même en cas de canicule, ces médicaments ne craignent pas une exposition aux températures élevées. Les expériences conduites avec des médicaments laissés à 40 °C pendant six mois ont exclu toute dégradation du produit.
Certaines formes pharmaceutiques sont sensibles à la chaleur, comme les suppositoires, les ovules, les crèmes et les pommades, qui sont à conserver à moins de 25 °C, comme l’insuline ou encore l’adrénaline pour les personnes allergiques… C’est l’aspect du produit à l’ouverture qui permet de juger du maintien de la qualité après exposition à la chaleur.
Comme l’ANSM l’explique, « tout produit dont l'apparence extérieure est visiblement modifiée ne devrait pas être utilisé, cette altération de l'aspect extérieur pourrait indiquer une modification des propriétés de la forme pharmaceutique (indépendamment de la qualité de la substance active). » En d’autres termes, la dégradation des médicaments conduits non pas à la toxicité mais à l’inactivation de l’effet thérapeutique.
Stockez-les dans un endroit frais et transportez-les dans un emballage isotherme. Attention, à vouloir trop les protéger de la chaleur le risque est de les conserver dans un lieu trop froid, ce qui pourrait modifier leur apparence et/ou leur consistance.
Vigilance particulière pour les personnes diabétiques qui utilisent des lecteurs de glycémie, des appareils qui permettent de mesurer le taux de glucose dans le sang : l’exposition à des températures élevées, pour des périodes plus ou moins prolongées, peut avoir une incidence sur la conservation et l’utilisation des bandelettes (ou électrodes), des solutions de contrôle et des lecteurs de glycémie eux-mêmes. Si ces équipements sont exposés à des températures trop élevées, les résultats qu’ils produisent peuvent ne pas être fiables.
Hélène Joubert
Pour en savoir plus : https://ansm.sante.fr/Dossiers/Conditions-climatiques-extremes-et-produits-de-sante/Canicule-et-produits-de-sante/(offset)/0
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