Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Il n'est jamais facile de parler de la mort avec son enfant. En fonction de son âge, sa compréhension ne sera pas la même. Ce n'est que vers l'âge de neuf ans qu’il intègre l'idée que la mort est irréversible. Toutefois, à chaque âge, votre enfant a besoin de se sentir rassuré et soutenu. Il est possible de lui expliquer avec des mots adaptés ce qui se passe pour que lui aussi puisse faire son deuil.
Tout comme vous, votre enfant ressent vos émotions, mais aussi le manque et le vide laissé par la personne décédée. À tout âge, même au cours de la petite enfance, il est très important de lui parler de ce qu'il se passe. Lui cacher la mort d'un proche peut l'amener à se poser des questions sans réponses qui seront bien plus angoissantes.
Plus la personne décédée était proche de l'enfant, et plus le deuil sera long, parfois plusieurs mois ou plusieurs années. Apprendre à vivre avec ce manque prend du temps et nécessite un dialogue constant avec le ou des parents. Pour rassurer et soutenir son enfant dans cette période aussi difficile pour soi-même, il est conseillé de :
En fonction de sa personnalité, de son âge, de la personne décédée et des circonstances, votre enfant réagira différemment avec parfois des réactions inattendues :
Certains enfants vont avoir besoin de poser beaucoup de questions pour lesquelles il est important qu'ils obtiennent des réponses adaptées à leur âge sans leur mentir ni omettre la vérité. À l'inverse, d'autres enfants ont plus de mal à parler du deuil ou de la mort. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à leur parler et à leur expliquer autant que possible ce qu’il se passe.
Même s’il est normal que votre enfant réagisse, autant sur le plan physique que psychologique, certains symptômes comme l'insomnie, les cauchemars, une anxiété trop importante, un absentéisme à l'école, une perte de motivation ou un isolement qui perdure, peuvent nécessiter une prise en charge par un pédopsychiatre ou un psychologue.
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