Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
Ma santéSommaire
La Mutuelle Générale aide au financement d’établissements en échange de places pour ses adhérents âgés ou handicapés.
C’est une action peu connue de La Mutuelle Générale : elle participe au financement ou à l’extension d’établissements spécialisés en échange de places dans ces structures. « Dès le lendemain de la guerre, notre mutuelle s’est investie pour remédier au manque d’établissements d’accueil, explique Pierrette Saigre, Vice-Présidente de La Mutuelle Générale en charge de l’action sociale. Elle a toujours été sensible aux problèmes de handicap, de dépendance et d’obsèques. Cela fait partie intégrante de nos valeurs de solidarité.» Aujourd’hui, ce sont ainsi 257 adhérents âgés qui disposent d’une place dans quelques 217 établissements de retraite ainsi que 157 enfants ou adultes handicapés qui sont hébergés dans 174 établissements spécialisés, tous en partie financés par La Mutuelle Générale.
Des places dans des structures publiques ou associatives
Si le coût de l’hébergement n’est pas couvert par La Mutuelle Générale, la mise à disposition de places est en revanche utile face à la pénurie en maison de retraite. « Dans notre département, il faut attendre entre douze et dix-huit mois pour trouver une place » déplore Simone Jarre, Présidente de la section de Savoie de La Mutuelle Générale. Autre avantage, selon Jean-Pierre Bigeardel, qui préside celle des Pyrénées atlantiques, « il s’agit de structures publiques ou associatives à but non lucratif, dans lesquelles le prix de journée est bien inférieur à celui en vigueur dans le secteur privé ».
Des solutions pour les handicaps lourds
Autre secteur dans lequel la pénurie est criante, le handicap, particulièrement le handicap mental. « Même si on parle aujourd’hui d’intégration scolaire en milieu ordinaire avec le soutien d’auxiliaires de vie scolaire, ce n’est pas toujours possible en cas de handicap lourd. Les établissements comportant des équipements adaptés et des professionnels qualifiés sont parfois indispensables, tant pour les personnes en situation de handicap que pour leurs familles, qui risquent l’épuisement », explique Gilbert Letellier, Président de l’Association des familles de personnes handicapées de La Poste et de France Télécom (AFEH), qui s’est créée il y a une quarantaine d’années.
Un investissement énorme des familles
Depuis ses débuts, l’AFEH entretient des relations étroites avec La Mutuelle Générale. La mutuelle a participé au financement de plusieurs de ses établissements. « Si vous êtes en situation ordinaire, c’est la puissance publique qui met en œuvre les structures nécessaires à la collectivité, les crèches, les écoles, les structures de loisirs pour enfants, etc. Pour les enfants et les adolescents handicapés, en revanche, les familles jouent un rôle de premier plan à travers leurs associations. Ce sont elles qui oeuvrent pour mettre en place les dispositifs nécessaires avec la participation d’organismes comme La Mutuelle Générale », souligne Gilbert Letellier, lui-même père d’une jeune femme handicapée.
Bien plus qu’un simple hébergement
Adhérent de l’AFEH et de La Mutuelle Générale devenu Président régional de l’association du Polyhandicap, Daniel Blatrix est bien placé pour savoir combien le financement de centres spécialisés est capital. Né en 1980 après seulement six mois de gestation, son fils, Charles, souffre de handicaps multiples : il ne parle pas, doit être nourri sous forme d’aliments moulinés et ne peut tenir sur son fauteuil roulant que maintenu dans une coquille. Lui et sa femme ont été soulagés lorsque Charles a pu être pris en charge il y a deux ans dans un foyer d’accueil médicalisé dans leur région. D’autant que le centre développe un programme d’accompagnement particulièrement poussé : balnéothérapie, salle de relaxation, matelas à eaux, baignoires à ultra sons pour soigner les escarres, luminothérapie, activités et thérapies diverses… « Nous qui sommes ses parents voyons bien les progrès accomplis grâce à ce travail de fond. Il est mieux dans son corps et dans sa tête, il dort mieux, mange mieux, comprend mieux quand nous lui parlons ».
Pour en savoir plus, les adhérents de La Mutuelle Générale peuvent contacter leur agence départementale
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
Ma santéLes directives anticipées permettent d’exprimer ses volontés en situation de fin de vie. Voici ce qu’il faut savoir.
Ma santéReste à charge porté à deux euros depuis le 15 mai 2024, tarifs en des consultations médicales en hausse. Que retenir de ces nouveautés ?
Ma santé