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Don d'organes, comment exprimer son choix

Publié le 29/12/16

Don d'organes, exprimer son choix

Source: Agence de la Biomédecine - www.dondorganes.fr

Que faire si je souhaite donner mes organes après ma mort

Si vous souhaitez que vos organes et tissus soient greffés à des malades après votre décès, dites-le simplement à vos proches !

Partager votre volonté avec vos proches c’est le moyen le plus efficace pour qu’elle soit respectée. C'est vers eux que les équipes médicales se tourneront pour s’assurer que vous n'êtes pas opposé au don de vos organes et tissus au moment de votre décès.

Informer vos proches c’est donc s’assurer que votre volonté sera respectée. Cela permet aussi d’épargner un questionnement douloureux à vos proches, dans un moment déjà difficile.

Comment aborder le sujet avec vos proches ?

Parler du don d‘organes, c‘est parler de la mort , un sujet difficile à aborder. Si pour vous, parler du don d‘organes vous semble ni simple ni facile, ces quelques conseils peuvent vous aider. Profiter des circonstances qui peuvent amener naturellement au sujet, une actualité, une émission de télévision, un film, une greffe dans votre entourage, une visite à l‘hôpital, un deuil...

Etre simple. Des mots simples suffisent pour exprimer votre position et connaître celle des autres. Le choix de donner ou non ses organes est une décision personnelle. Respecter toutes les attitudes. Si le sujet suscite de l‘émotion et des réactions personnelles, il est naturel de les exprimer et de les écouter sans juger. Personne n’a tort ou raison.

La décision sur le don d‘organes est un processus : chacun avance à son rythme. L’important est de laisser la porte ouverte à de futurs échanges, et d‘y revenir lorsque l‘occasion se présente.

Que dois-je faire si je refuse le don d'organe ?

Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus après votre mort , le plus simple est de s'inscrire sur le registre national des refus géré par l'Agence de la biomédecine. En cas de décès dans des conditions permettant d'envisager un prélèvement d'organes et de tissus, l’équipe médicale doit obligatoirement consulter ce registre afin de vérifier si vous êtiez contre le don de vos organes. Vous pouvez également en parler avec vos proches pour qu’ils connaissent votre position.

Quelles sont les conditions pour donner de son vivant ?

Les conditions médicales à réunir sont très strictes. Le candidat au don fait l’objet d’un bilan médical complet comportant des examens cliniques, radiologiques et biologiques pour s'assurer de la compatibilité et de l'absence de risque pour le donneur et pour le receveur.

La recherche de la meilleure compatibilité possible entre un donneur et un receveur de rein est une règle fondamentale de la sélection des donneurs vivants potentiels.

Une personne majeure vivante, volontaire et en bonne santé peut donner un rein dans les conditions définies par la loi de bioéthique du 7 juillet 2011 qui a élargi le cercle des donneurs vivants d’organes qui peuvent être le père ou la mère et, par dérogation, un fils ou une fille, un frère ou une sœur du receveur, son conjoint, ses grands-parents, oncles ou tantes, cousins germains et cousines germaines ainsi que le conjoint du père et de la mère. Le donneur peut également être toute personne apportant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur ainsi que toute personne pouvant apporter la preuve d’un lien affectif étroit et stable depuis au moins deux ans avec le receveur.

Le don du rein est gratuit et librement consenti. Quelque que soit le lien entre le donneur et le receveur, toute forme de pression psychologique ou financière est interdite par la loi.

Le parcours du donneur est jalonné de démarches : l'information sur les risques et les conséquences éventuelles du prélèvement délivrée par l'équipe médico-chirurgicale, l'expression de son consentement devant un magistrat et la convocation du donneur par le comité donneur vivant qui autorise ou non le prélèvement.

Pour en savoir plus: www.dondorganes.fr

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