Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
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Les accidents de trottinettes électriques et autres véhicules terrestres à moteur augmentent. En cause, le manque de formation des conducteurs et l’état des chaussées.
« Une trottinette, ce n’est pas très compliqué à utiliser mais la plupart des chutes sont dues au manque de maîtrise de l’engin, explique Jocelyn Loumeto, délégué général de la Fédération des Professionnels de la Micro-Mobilité (FPMM). Avant d’aller dans l’espace public, il faut d’abord apprendre et pratiquer dans des endroits protégés. » Chaque année, la FPMM publie un baromètre de la mobilité. Celui de 2018 fixait à 232 000 le nombre de trottinettes électriques en France. Un an plus tard, il y en avait 478 000. Sur ces deux mêmes années, il y a eu respectivement deux et onze morts. « Les accidents augmentent logiquement puisqu’il y a plus d’usagers de trottinettes électriques. » poursuit Jocelyn Loumeto.
La trottinette électrique fait partie des véhicules terrestres à moteur (VTM), avec les gyropodes et les gyroroues. Ils ont l’obligation de circuler sur la chaussée et les pistes cyclables : interdiction d’aller sur le trottoir. Bien qu’il n’existe pas de statistiques, les risques liés à la pratique de VTM sont comparables à ceux du vélo : blessures à la tête pour les cas les plus graves, aux coudes, aux bras ou aux genoux. Pour se protéger au maximum, le casque est vivement recommandé par la FPMM. De préférence avec des éclairages supplémentaires à l’arrière pour être le plus visible possible. Et, une fois la nuit tombée, il faut porter un gilet réfléchissant. Il faut également porter des chaussures confortables, ce qui exclut les sandales et les talons, un pantalon et des manches longues pour être le plus couvert possible en cas de chute.
Depuis quelques années, des sociétés proposent des formations à la pratique des VTM. Un bon moyen de limiter les dangers. « Beaucoup d’accidents sont aussi dus au mauvais état des chaussées et au manque de pistes cyclables… insiste Jocelyn Loumeto. Plus il y en a, moins on a d’accidents avec les nouvelles mobilités. » Quand il n’y a pas de pistes cyclables, la vitesse maximum autorisée - généralement à 50 kilomètres par heure - est aussi un facteur de risque en cas de collision avec une voiture ou un deux-roues. « L’utilisation des VTM s’accroît beaucoup plus vite que la connaissance des règles de comportements, du code de la route ou de l’acte d’obligation d’assurance, souligne Jocelyn Loumeto. »
Quand on achète un VTM, il faut obligatoirement l’assurer. L’usager peut choisir entre plusieurs types de contrats : ceux qui couvrent les personnes qu’il pourrait éventuellement percuter, ceux qui le protègent lui-même et ceux qui assurent le VTM. En fonction du prix, il peut y avoir plusieurs de ces options. Pour les trottinettes en libres services, les loueurs ont l’obligation de souscrire à une assurance flotte. « Normalement ils ont l’obligation de communiquer dessus mais parfois c’est écrit en tout petit dans l’application, conclut Jocelyn Loumeto. Il faut être clair : ceux qui le mettent en gros ils ont de bonnes assurances, ceux qui sont discrets là-dessus n’ont que l’assurance de base, qui ne couvre que la personne que l’on peut éventuellement blesser. » Avec ce service minimum, le conducteur n’est pas couvert en cas d’accident. Les dommages seront à sa charge, car la responsabilité civile ne le couvrira pas non plus.
Léa Casian
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