Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Une fausse couche n'a le plus souvent aucune conséquence pour une future grossesse et reste un accident isolé. Toutefois, elle n'est jamais banale et est toujours vécue comme un évènement négatif.A la suite d'un avortement spontané, comment se déroulent le bilan et le suivi ? Qu'en est-il en cas de fausses couches répétées ?
Entre 10 et 15% des grossesses donnent lieu à une fausse couche. La cause la plus fréquente est une anomalie chromosomique de l'embryon (environ 60% des cas). Le plus souvent, il n'est pas utile de rechercher ces anomalies. Toutefois, pour certaines femmes, la détermination de la cause peut les aider au travail de deuil.
Cet évènement sans conséquence sur l'avenir reproductif est toujours dérangeant pour la femme. C'est pourquoi, le plus important après une fausse couche est le soutien psychologique. Il est nécessaire d'accompagner les patientes. Une nouvelle grossesse pourra débuter lorsque le couple se sentira prêt. Afin de rassurer, la première échographie est souvent réalisée plus tôt que les 12 semaines d'aménorrhées.
On parle de fausses couches à répétition après trois évènements ou plus. En effet, deux fausses couches spontanées successives sont considérées comme liées à l'effet du hasard. Si on considère que le risque de fausse couche est de 15%, celui de faire trois fausses couches successives est théoriquement de 0,34%. Ainsi, cette situation se rencontre chez 1 à 3% des couples.
Trouver la cause
En pratique, il faut en trouver la cause (troubles de la coagulation, étiologies immunologiques, avortements endocriniens, syphilis). Mais dans 50% des cas, les fausses couches à répétition restent inexpliquées.
Attention, si la recherche de la cause est systématique après la troisième fausse couche, rien n'empêche d'entreprendre une exploration après la 2e. En effet, après deux avortements spontanés, le risque de nouvelle fausse couche est statistiquement augmenté à 20-30%.
L'exploration de base comprend :
En revanche, le spermogramme, des causes infectieuses et l'exploration du système HLA sont souvent inutiles.
En fonction du bilan, des propositions thérapeutiques ciblées peuvent être envisagées : traitement chirurgical d'une anomalie utérine, stimulation ovarienne en cas de trouble hormonal, traitements par anticoagulants ou cyclines en cas d'infection à Chlamydiae.
Dans tous les cas, le plus important est toujours l'accompagnement psychologique de la patiente et de savoir rester positif
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Source : e-santé
Dr Philippe Presles
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