Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Rien de plus banal qu'une légère constipation. Une personne sur cinq en souffre occasionnellement ou régulièrement, les femmes encore plus que les hommes. C'est loin d'être une maladie grave, mais ce n'est pas une raison pour l'ignorer : à la longue, ses conséquences peuvent affecter la qualité de vie.
Les troubles intestinaux n'ont pas de conséquence directe sur le rythme du sommeil et les douleurs intestinales n'empêchent généralement pas de dormir. Pourtant, les réveils matinaux sont difficiles et les journées s'en ressentent. En fait, la constipation fatigue l'organisme parce qu'elle permet aux toxines normalement éliminées quotidiennement de s'accumuler dans le gros intestin. Attention, le stress est aussi un facteur qui fatigue et il joue sur les deux tableaux. En effet, le stress peut à lui seul perturber le fonctionnement intestinal. Par ailleurs, les états de stress poussent souvent aux fringales, ce qui contribue encore au dérèglement digestif, et notamment à l'alternance constipation / diarrhée.
Le spasme et les contractions intestinales qui accompagnent la constipation sont souvent à l'origine de douleurs abdominales plus ou moins intenses et plus ou moins durables. Elles s'installent sur le bas du ventre ou irradient sur un côté de l'abdomen. Des sensations de brûlures d'estomac accompagnent parfois ces douleurs, souvent après les repas.
Les aliments qui fermentent dans le gros intestin et qui stagnent gonflent le ventre car ils produisent des gaz intestinaux. Ce n'est pas douloureux certes, mais très inconfortable, voire gênant en cas de flatulences . Certains aliments plus que d'autres provoquent des ballonnements, ce sont surtout les légumes secs (lentilles, pois chiches ). Il est possible de diminuer leur agressivité en les faisant tremper toute la nuit avant de les cuisiner et en les faisant bien cuire.
Les efforts excessifs de contraction de l'anus sont responsables d'une augmentation de la pression sur les veines situées autour de l'anus. Les veines se dilatent, ce qui est à l'origine d'hémorroïdes. Les symptômes sont plus ou moins intenses : sensations de brûlure, démangeaisons douloureuses, petits saignements pendant la selle.
Très souvent, les troubles du transit se traduisent par une alternance entre constipation et diarrhée. C'est particulièrement vrai en cas de côlon irrité, c'est-à-dire agressé par la prise excessive de laxatifs. Cette alternance survient aussi souvent lorsque l'on consomme soudainement une grande quantité de fibres. Pour y remédier, il ne faut pas abuser des laxatifs, ni par période, ni sur la durée. Et enfin, lorsque l'on augmente sa consommation de fibres alimentaires, il est nécessaire de le faire progressivement, par palier.
Les troubles du transit peuvent provoquer des migraines digestives, notamment en cas de syndrome du côlon irritable. Certains aliments sont également plus propices que d'autres à déclencher des maux de tête. Les personnes concernées doivent apprendre à les repérer afin de les éviter.
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