Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Alors que la vitamine D est connue depuis des décennies pour son intérêt sur les os et le squelette, on lui attribue aujourd'hui d'autres propriétés, notamment anticancéreuses. Les études sur ce sujet, essentiellement épidémiologiques, ont souvent été discordantes, mais les domaines les plus documentés concernent le cancer de la prostate, le cancer colorectal et le cancer du sein. Concernant le cancer du sein, la célèbre enquête française dénommée E3N, lancée en 1990 et ayant porté sur près de 100.000 femmes âgées de 40 à 65 ans, a apporté des données déterminantes.
$$Un taux élevé de vitamine D protège du cancer du sein$$
Pour savoir si les taux de vitamine D et de calcium étaient ou non associés au risque de cancer du sein, une équipe de chercheurs de l'Institut Gustave Roussy s'est intéressée aux quelque 17.450 femmes de l'étude E3N pour lesquelles on disposait d'un échantillon sanguin prélevé entre 1995 et 1998. Après s'être informés des cas de cancers du sein diagnostiqués dans cette population (comparée à des femmes témoins), Françoise Clavel-Chapelon et ses collaborateurs concluent à une association entre la vitamine D et le risque de cancer du sein.
Les femmes qui avaient les taux de vitamine D les plus élevés (à savoir plus de 27 µg/l) avaient un risque de cancer du sein diminué (de 25%) par rapport aux femmes ayant les taux les plus faibles (inférieurs à 20 µg/l). En revanche, aucune relation n'a été mise en évidence entre les taux de calcium et le cancer.
Au final, il semble intéressant de recommander aux femmes de veiller à des taux suffisants de vitamine D. Ce conseil est d'autant plus pertinent que cette étude E3N révèle aussi que 75% des femmes ont des taux de vitamine D insuffisants (c'est-à-dire inférieurs à 30 µg/l).
Cette relation entre cancer du sein et vitamine D est renforcée par les résultats d'une analyse de la littérature qui viennent d'être présentés au Congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (Asco 2013, Chicago), et montrant une évolution clinique défavorable des femmes atteintes d'un cancer du sein et carencées en vitamine D. Ce résultat est issu d'une compilation de 7 études ayant porté sur un total de 8700 femmes, dont 48% se sont révélées carencées en vitamine D (taux inférieur à 30 µg/l).
Selon La Ligue contre le cancer, « les études sur modèles animaux ont attribué à la vitamine D des propriétés anticancéreuses fondées sur sa capacité à inhiber la prolifération des cellules, induire la différenciation cellulaire, le suicide des cellules (apoptose) et à enrayer l'angiogenèse » (vaisseaux sanguins se formant au sein des tumeurs pour assurer leur alimentation et leur survie).
La vitamine D est synthétisée par notre organisme au niveau de notre peau lorsque celle-ci est exposée aux rayons UV B du soleil. Ce sont donc les femmes qui s'exposent peu au soleil qui ont un risque élevé de carence en vitamine D (peu d'activités en extérieur) et qui vivent au nord, là où les journées hivernales sont très courtes.
Pourtant, une quinzaine de minutes par jour d'exposition au soleil suffisent à couvrir nos besoins en vitamine D. L'autre façon de faire le plein est de prendre une complémentation en vitamine D, mais sur conseil de son médecin.
Source : e-santé
Isabelle Eustache
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