Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Le cancer colorectal est l’un des plus fréquents et des plus meurtriers après 50 ans. Heureusement, lorsqu’il est détecté assez tôt, les chances de guérison augmentent considérablement. Grâce notamment au dépistage organisé, la mortalité a diminué de 21 % en vingt ans. À vous d’agir !
Le cancer colorectal touche tout le monde, hommes et femmes. S’il ne survient dans 95 % des cas qu’après 50 ans, il est malgré tout très fréquent. Avec 42 000 nouveaux cas chaque année, il est celui qui atteint le plus de personnes après les cancers du sein et de la prostate. Le cancer colorectal est aussi le plus meurtrier après le cancer du poumon.
Le stade auquel la maladie est détectée, puis prise en charge, est crucial pour vaincre le cancer. Diagnostiqué au stade IV, le dernier, le taux de survie au cancer colorectal n’est que de 5 %. Mais repéré au stade I, ce taux monte… à 94 % ! D’où l’importance d’effectuer des dépistages réguliers entre 50 et 74 ans, la tranche d’âge jugée à risques pour ce cancer. Chez les personnes dépistées, ce cancer se guérit, dans 9 cas sur 10.
En France, ce dépistage est organisé à l’échelle nationale, avec une efficacité prometteuse grâce à l’utilisation du nouveau test immunologique.
Grâce au dépistage du cancer colorectal, vous recevez, à partir de 50 ans, une invitation pour réaliser un test de dépistage, à renouveler tous les 2 ans. Pris en charge par l’Assurance Maladie, ce test à réaliser chez soi, avec l’accord préalable de votre médecin traitant, est gratuit. Il consiste à détecter la présence éventuelle de sang dans les selles. Parlez-en avec votre médecin traitant !
Signalez toujours à votre médecin traitant les symptômes suivants :
Si un facteur héréditaire est en cause dans 5 % des cas, les risques de cancer colorectal peuvent surtout être réduits grâce à une bonne hygiène de vie : avoir une alimentation équilibrée (éviter les graisses et favoriser les aliments riches en fibres, notamment les fruits et les légumes), faire de l’exercice physique régulièrement, ne pas fumer et limiter sa consommation d’alcool.
Dr Gaël Deplanque, chef du service oncologie à l’hôpital Paris Saint-Joseph.
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