Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Le cancer reste l’une des maladies les plus meurtrières en France. La journée mondiale contre le cancer, le 4 février, est l’occasion de revenir sur l’étendue de cette pathologie en France.
385 000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en France métropolitaine sur l’année 2015 selon l’Institut de veille sanitaire (InVS). Un chiffre important et relativement constant depuis quelques années. Aujourd’hui, cette maladie représente la première cause de mortalité prématurée avant 65 ans, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Une question de santé publique, au cœur de la journée mondiale contre le cancer qui aura lieu le 4 février prochain.
En fonction du sexe, les cancers les plus fréquents ne sont pas les mêmes. Celui du sein reste le plus meurtrier chez la femme, avec 11 500 décès en 2011, selon une étude réalisée par les Hospices civils de Lyon, l’InVs, l’Institut national du cancer (INCa), France Cancer Incidence et Mortalité (Francim) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Suivent le cancer colorectal, du poumon et des ovaires. Selon ce même rapport, les hommes sont plus victimes du cancer du poumon, avec 21 000 décès pour la même année. Le cancer colorectal arrive en seconde position, talonné par ceux de la prostate et de la vessie.
Si le nombre de cas augmente en valeur absolue par rapport aux années précédentes, c’est surtout dû à l’augmentation et au vieillissement de la population ainsi qu’au mode de vie. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un tiers au moins de l’ensemble des cas de cancer seraient évitables. Le facteur de risque le plus important de la mortalité par cancer dans le monde reste le tabagisme, responsable de 22% des décès par cancer par an. La sédentarité, l'obésité ou le surpoids, la consommation d’alcool ainsi que la pollution environnementale représentent aussi d’importants facteurs de risques dans les pays développés.
Mais, de manière globale, le cancer tue moins qu’avant. L’OMS le classe même parmi les maladies chroniques, c’est-à-dire les affections de longue durée qui, en règle générale, évoluent lentement. Plusieurs facteurs justifient ce changement. Tout d’abord, le dépistage de certains cancers - col de l’utérus, côlon, prostate, etc. - semble plus pratiqué par la population. Le patient est donc pris en charge à un stade moins avancé de la pathologie, ce qui multiplie ses chances de survie. De plus, les chercheurs améliorent les différents traitements, comme la chimiothérapie, la radiothérapie, la thérapie systémique, etc… désormais bien plus efficaces. Mais, ces avancées ne concernent pas tous les cancers. Celui du pancréas reste l’un des plus foudroyants car difficile à diagnostiquer au début de la maladie. Dès lors, le patient est généralement pris en charge trop tard pour être guéri. Le taux de survie de ces patients à cinq ans est l’un des plus faibles en cancérologie.
Comme chaque année, la journée mondiale du cancer permet de sensibiliser les citoyens à cette maladie : l’importance de la prévention ainsi que les avancées des traitements et de la prise en charge. Le temps aussi, pour les malades et leurs familles, de s’exprimer et partager leur combat.
Léa Casian
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