Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Les personnes touchées par des insuffisances rénales chroniques (IRC) augmentent de 2% chaque année, soit 11 000 patients. Pourtant, un grand nombre pourrait être évité si les dépistages étaient plus fréquents.
Du 9 au 16 mars, à l’occasion de la quatorzième édition de la semaine nationale du rein, des stands d’informations et des dépistages gratuits des maladies de cet organe seront disponibles dans toute la France. Ces pathologies sont souvent silencieuses et découvertes trop tard. Selon l’association France Rein, 11 000 personnes apprennent chaque année qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique (IRC) terminale, ce qui signifie que les reins de ces patients ont arrêté de fonctionner de manière irréversible.
Les reins sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Ils filtrent le sang et assurent l’évacuation des déchets du corps par l’urine. Ainsi, quand une personne est touchée par une IRC, ses reins dysfonctionnent et ne remplissent plus leur mission dans le corps humain. Quand l’IRC est dite terminale, cela signifie que les patients auront un traitement de suppléance : une greffe de rein ou une dialyse. Il s’agit d’un traitement qui enlève les déchets, l’eau et les toxines accumulés dans le sang et le corps du malade, à la place des reins. Si l’IRC est diagnostiquée assez tôt, il est possible de retarder son évolution pour que le patient commence la dialyse le plus tard possible ou de prévoir une greffe en amont pour lui éviter ce traitement.
Les maladies rénales sont nombreuses et peuvent toutes engendrer une IRC. Certains patients sont plus à risque. Ceux atteints de diabète doivent par exemple être vigilants en réalisant tous les ans des analyses urinaires. La glomérulopathie, ou néphropathie diabétique, est une évolution du diabète sucré, de type 1 ou 2 qui affecte les reins. D’autre part, les patients atteints d’hypertension artérielle sont également à risque par rapport à ces pathologies. Ils doivent suivre leur traitement sans faute et être suivis, car l’hypertension artérielle peut entraîner une néphro-angiosclérose. Il s’agit d’une maladie se caractérisant par une altération lente et progressive de la filtration glomérulaire. Enfin, les personnes régulièrement sujettes aux infections urinaires, surtout les femmes, peuvent être atteintes de pyélonéphrite. Normalement, cette pathologie est bénigne, causée par une bactérie appelée Escherichia Coli, provenant de la flore intestinale. Mais, si elle atteint les voies urinaires et empêche leur bon fonctionnement, la bactérie peut remonter dans les reins, qui s’infectent. Cette maladie se nomme la pyélonéphrite. Si cela se répète souvent, le patient peut évoluer vers une IRC.
Certaines maladies rénales sont héréditaires, comme le polykystique qui est la cause de 8 % des IRC. Cette pathologie se caractérise par le développement de nombreux kystes dans les reins. Enfin, la glomérulonéphrite est une affection souvent d’origine inflammatoire du glomérule. Cette affection peut être causée par une infection bactérienne mais son origine reste floue et s’anticipe difficilement. En cas de doute, le médecin demandera au patient de réaliser une biopsie rénale pour faire le diagnostic.
Quel que soit la maladie rénale, les tests de dépistage restent les mêmes : de simples analyses d’urines et/ou de sang. Un moindre mal car avec plus de prévention et des dépistages réguliers, il serait possible de retarder et même d’éviter le développement de ces pathologies. Selon France Rein, six millions de personnes ont les reins malades sans le savoir.
Léa Casian
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