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Les solutions naturelles pour aider à l’endormissement de son enfant

Publié le 06/02/18

Dormir est indispensable pour pouvoir recharger ses batteries, d’autant plus chez l’enfant qui est en plein développement physique et psychomoteur. Pourtant, ce qui devrait être un moment agréable peut se transformer en calvaire pour lui-même comme pour ses parents quand le coucher devient une bataille. Les difficultés d’endormissement sont fréquentes chez l’enfant, mais ceux qui l’expérimentent se sentent démunis le soir venu. Il existe pourtant des astuces et des solutions à mettre en œuvre pour préparer le terrain en douceur puis pour aider son enfant à s’endormir tranquillement.

Les solutions avant l’endormissement

Un enfant s’endormira mieux s’il est fatigué : aller jouer dans le jardin, courir dans un parc avec son chien, faire un tour de vélo sont autant d’activités ludiques qui lui permettront de se dépenser physiquement. Par contre, le soir venu, il est important de passer à des activités calmes telles que faire un puzzle, lire un livre ou une bande-dessinée pour commencer à l’apaiser. Les écrans, que ce soit la télévision, les tablettes ou les smartphones, sont à limiter chez l’enfant d’une manière générale, et surtout en soirée : contrairement à ce qu’on pourrait penser, regarder un dessin animé n’est pas une activité qui va apaiser un enfant, mais au contraire l’exciter du fait de la luminosité et de la succession rapide des images.

La chambre est un élément clé : elle doit être bien investie par l’enfant qui doit s’y sentir en confiance. L’emplacement du lit, le choix d’une veilleuse peuvent le sécuriser. La température de la chambre doit se situer aux alentours de 20 degrés pour favoriser l’endormissement.

Le dîner doit avoir lieu au minimum une heure avant l’heure du coucher si possible, et il ne doit pas être trop copieux, se coucher avec l’estomac plein ne favorisant pas l’endormissement.

Le rythme de sommeil de son enfant est un facteur très utile à connaître : de manière générale, un petit fait la sieste jusqu’à 4 ans, il dort 10 heures par nuit jusqu’à 6 ans, 9 heures par nuit jusqu’à 13 ans puis 8 heures par nuit au-delà. Mais, comme chez l’adulte, il existe des petits dormeurs et des gros dormeurs. De ce fait, un enfant dont on supprime la sieste ou qu’on couche trop tard sera trop épuisé et énervé pour parvenir à trouver sereinement le sommeil le soir, mais à l’inverse, un enfant couché trop tôt sans signe de fatigue risque de s’agacer dans son lit, ce qui ne favorisera pas non plus l’endormissement. Les signes d’endormissement sont donc importants à guetter.

Les solutions au moment du coucher

L’enfant a les paupières lourdes, il bâille, se frotte les yeux : les signes d’endormissement sont là, il est temps de lui signaler qu’il est l’heure d’aller au lit. Ce moment doit être ritualisé pour mettre l’enfant en confiance : quelque soit le rituel choisi (petite histoire, chanson, câlin), il doit être prévisible et ne doit pas s’éterniser ni être sujet à négociations : il faut rester ferme sur les limites imposées. Au final, ce cadre rassurera l’enfant.

Il est important d’éviter tout contact physique comme tenir la main de son enfant pendant qu’il s’endort pour ne pas créer une dépendance nuisible puisqu’en cas de réveil nocturne, il sera inquiet de se retrouver tout seul et ne sera pas en capacité de se rendormir par lui-même.

Si l’enfant appelle, il est nécessaire d’aller le voir dans son lit pour le rassurer. S’il sort de son lit, il faut l’y raccompagner autant de fois que nécessaire : s’il sent son parent déterminé, il se lassera plus facilement et finira par s’endormir.

Les pistes en cas d’échec de ces différentes solutions

Quand les troubles de l’endormissement se pérennisent, il est nécessaire de consulter un médecin avant que le retentissement sur les apprentissages de l’enfant et sur le climat familial ne soit trop important. Il pourra faire le point sur les difficultés et orienter vers un spécialiste au besoin.

Les médicaments hypnotiques sont contre-indiqués chez l’enfant du fait de l’accoutumance qu’ils entraînent, mais un traitement homéopathique peut s’avérer efficace, certaines plantes comme l’aubépine et la mélisse étant reconnues pour leurs vertus sur l’endormissement. Des médicaments plus récents à base de mélatonine, l’hormone du sommeil, sont une autre solution éventuelle à évoquer avec le médecin généraliste ou le pédiatre.

Le recours à un psychologue peut être une autre façon d’aider son enfant quand une angoisse à l’endormissement s’installe : la cause peut être évidente (un deuil par exemple), mais ce n’est pas toujours le cas. Le sommeil est une séparation entre l’enfant et ses parents qui peut être mal vécue pour différentes raisons, il est important de pouvoir mettre des mots dessus.

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