Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
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Sous ce nom compliqué se cache une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale qui se caractérise par le développement de polypes. Résultat : nez bouché, nez qui coule, sinusites, odorat perturbé et migraines. La polypose naso-sinusienne peut aller jusqu'à entraîner une gêne très importante. Faites-vous partie des 2% de Français atteints de polypose naso-sinusienne ?
La polypose naso-sinusienne est une affection très peu diagnostiquée car elle se manifeste par des symptômes très courants comme une obstruction nasale, un nez qui coule ou des maux de tête. Mais à long terme, les polypes, qui siègent dans la muqueuse nasale et qui finissent par encombrer les sinus, provoquent des sinusites à répétition et des modifications de l'odorat. Ces symptômes sont plus ou moins permanents et évoluent souvent par des poussées répétitives. La gêne fonctionnelle peut être très importante.
A noter également que la polypose naso-sinusienne est souvent associée à l'asthme et à une intolérance à l'aspirine.
Si vous faites souvent des sinusites et que votre nez vous gêne très souvent, il semble opportun de prendre rendez-vous chez un ORL. Celui-ci pourra porter le diagnostic en réalisant un examen clinique incluant s'il le faut une endoscopie des sinus, puis en prescrivant un scanner des sinus afin d'examiner précisément les différentes cavités nasales et sinusiennes et d'apprécier la sévérité de la maladie.
Le traitement de la polypose naso-sinusienne repose sur des pulvérisations nasales quotidiennes de corticoïdes à poursuivre à vie. Cette prise en charge est complétée en cas de poussées par une cure courte de corticoïdes par voie orale (en comprimés). S'il est bien suivi, ce traitement est très efficace et permet de se débarrasser des symptômes. Il arrive cependant que la polypose naso-sinusienne résiste aux corticoïdes. Par ailleurs, le nombre de cures courtes de corticoïdes orales doit être limité à 3 par an, afin d'éviter tout risque de complications à la corticothérapie. On recourt alors à la chirurgie afin d'ôter les polypes.
Attention, cette intervention très délicate ne permet pas de guérir, mais de diminuer les symptômes. Et ensuite, le traitement par corticoïdes restera nécessaire. En revanche, le nombre de cures orales sera diminué et la qualité de vie améliorée.
Source : e-santé
Dr Philippe Presles
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