Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Chaque année au printemps, la commission spécialisée "Maladies infectieuses et maladies émergentes" du Haut Conseil de la santé publique actualise ses recommandations sanitaires pour les voyageurs. On les retrouve en détail, publiées dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH, 19 mai 2020). Elles contiennent l’ensemble des précautions à adopter avant de partir en vacances, dans l’Hexagone ou hors de France, et particulièrement dans les zones considérées comme à risque sanitaire.
Les recommandations des Centres nationaux de référence (pour les arboviroses, paludisme, rage), les avis de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), de la Haute Autorité de Santé (HAS), de l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) et de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) sont compilées chaque année dans le BEH du voyageur.
Elles décrivent les mesures à prendre avant le départ (mise à jour des vaccinations, prescription d’une chimioprophylaxie contre le paludisme, composition de la trousse à pharmacie, etc.) et les précautions à respecter pendant le voyage (protection contre les moustiques, hygiène alimentaire, vigilance liée aux conditions environnementales…). L’édition 2020 est parue : https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=829
Tout y est décrit en détail… Sauf la prévention de la Covid-19, où les mesures barrières s’imposent partout. Selon les experts, « l’épidémie de Covid-19 a changé la perspective des déplacements internationaux et son évolution, non connue au jour de leur publication, ce qui ne permet pas de déterminer si le contexte redeviendra favorable aux voyages ».
Pour tout savoir de la Covid-19 en fonction de la destination de voyage envisagée, le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères français tient à jour tout ce qu’il est intéressant de connaître avant de partir : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/le-ministere-et-son-reseau/actualites-du-ministere/informations-coronavirus-covid-19/
Durant tout votre séjour, en fonction des destinations et des conditions de voyage, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères préconise des mesures à respecter impérativement :
https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/
Il est préférable de transporter ses médicaments avec leur emballage d’origine incluant la notice, afin d’éviter toute confusion, et de répartir les médicaments entre le bagage à main et la valise afin de ne pas manquer de médicaments en cas de perte ou de vol des bagages.
Dans un même souci d’anticipation d’éventuels retards, il convient de prévoir une quantité de médicaments légèrement supérieure à celle nécessaire à durée du voyage. Attention néanmoins à ne pas emporter de grandes quantités de médicaments qui pourraient poser un problème lors du passage des douanes.
Toutes les précautions à prendre sont décrites ici :
Pour retrouver les informations concernant les contrôles de sécurité à l’aéroport, les règles de transport des médicaments, des liquides et des dispositifs médicaux en cabine, la compagnie aérienne ou la Direction Générale de l’aviation civile peuvent renseigner : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/liquides-et-objets-interdits-en-avion
De manière générale, il vaut mieux s’abstenir d’acheter des médicaments à l’étranger sans avis médical. Les contrefaçons de médicaments sont monnaie courante, en vente libre de plus en plus fréquemment dans la rue ou sur les marchés d’un grand nombre de pays. Ces médicaments, souvent bien imités, ne présentent aucune garantie de sécurité et peuvent même parfois contenir des substances toxiques. Si vous deviez acheter des médicaments au cours de votre séjour, il est préférable de consulter localement un professionnel de santé qui vous indiquera où acheter des médicaments de qualité irréprochable.
Pour un déplacement avec des médicaments stupéfiants (morphiniques et dérivés) ou psychotropes, à l’intérieur ou hors espace Schengen, il est prudent d’être en règle. Au sein de l’espace Schengen, la quantité transportée doit généralement être limitée à celle nécessaire pour un usage personnel et pour la durée du séjour ; une demande spécifique d’autorisation est impérativement requise, à faire auprès de la délégation départementale de l’Agence régionale de santé (ARS) dont dépend le médecin prescripteur, via un formulaire disponible en ligne : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R33426
https://www.formulaires.service-public.fr/gf/cerfa_10083.do
La procédure est notamment décrite en détail sur le site de l’ARS d’Ile-de-France : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/voyager-avec-ses-medicaments
Pour un voyage en dehors de l’espace Schengen, la demande d’autorisation doit être adressée - au moins dix jours avant le départ - à l’ANSM, via un formulaire disponible sur son site : https://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/55fc3d3eeb1725e642f96be583a2329d.pdf
A noter, chaque pays appliquant ses propres dispositions, il est judicieux de se renseigner auprès de l’ambassade ou du consulat en France du pays de destination, voire sur le site de l’Organe international de contrôle des stupéfiants : https://www.incb.org/incb/en/travellers/index.html
S’il n’existe pas de trousse de pharmacie type, sa composition dépend de la personne, d’une éventuelle maladie chronique et de la destination du voyage.
Elle doit comprendre des médicaments systémiques comme des antalgiques (paracétamol principalement), des antibiotiques (voir le document spécifique, page 78 : https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=829), des antiémétiques chez ceux qui sont sujets au mal des transports, des protections contre le paludisme et les arboviroses en général (répulsifs antimoustiques, antipaludiques à usage préventif ou présomptif (page 27, https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=829), ainsi que d’autres produits utiles (collyre antiseptique, topique pour les brûlures, pansements stériles, antiseptique, sérum physiologique, bande de contention, thermomètre, produit pour désinfecter l’eau de boisson, gouttes auriculaires antibiotiques (si risque d’otite externe), etc.
Pour des séjours de longue durée (entre trois et six mois), une autorisation de délivrance d’un traitement pour plusieurs mois dans une pharmacie française peut être demandée auprès de sa caisse d’Assurance maladie en cas de maladie chronique (diabète, insuffisance thyroïdienne, VIH, etc.) : https://www.ameli.fr/pharmacien/exercice professionnel/dispensation-prise-charge/delivrances-derogatoires/dispensation-traitement-1-mois
Tout voyageur atteint d’une ou plusieurs maladies chroniques doit emporter avec lui un compte-rendu médical (traduit dans la langue du pays de destination ou en anglais) ; les coordonnées d’une structure de santé ou d’un médecin correspondant spécialiste sur place (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs ou auprès de son prestataire d’assurance/d’assistance), un certificat médical (en anglais, idéalement) pour le matériel d’injection (aiguilles, seringues et stylos injecteurs pour les diabétiques, par exemple) ; les certificats reconnaissant les maladies chroniques nécessitant un suivi rapproché, et les carnets de suivi des traitements chroniques requérant une surveillance particulière.
Il faut pouvoir disposer des ordonnances (rédigées avec la dénomination commune internationale ou DCI) pour les contrôles et un éventuel achat sur place.
Hélène Joubert, journaliste
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