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Papillomavirus, vaginose, mycose vaginale, chlamydia : à savoir sur ces IST

Que devez-vous savoir sur ces infections sexuellement transmissibles ? Comment les éviter ? Comment les reconnaître ?

Isabelle Eustache
Publié le 11/02/21
Temps de lecture 2 min

1. Les papillomavirus

Que provoquent les virus appelés "papillomavirus" ?

Le papillomavirus provoque notamment un cancer du col de l'utérus.Plus de 70 % des cancers du col de l'utérus sont dus à des virus sexuellement transmissibles appartenant à la famille des papillomavirus.

Le préservatif protège-t-il des papillomavirus ?

Les papillomavirus sont transmissibles par contact direct. Le préservatif diminue les risques de contamination mais pas totalement. C'est pourquoi il est important pour les femmes sexuellement actives de réaliser un frottis tous les ans pour dépister les papillomavirus à temps.

Par ailleurs, on recommande aux jeunes filles n'ayant pas encore eu de rapport sexuel ou dans l'année suivant le début de leur activité sexuelle de se faire vacciner contre les papillomavirus les plus fréquemment retrouvés dans le cancer du col (type 16 et 18).

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2. Les vaginoses et les mycoses

A quoi reconnaît-on une vaginose bactérienne ?

Elle se reconnaît à l'odeur de poisson pourri des pertes vaginales. A noter que cette odeur se manifeste en cas de contact avec le sperme ou le sang, soit après les rapports sexuels ou pendant les règles.

A quoi sont dues les mycoses vaginales ?

Elles sont dues à un champignon (comme toutes les mycoses d'ailleurs). Le plus fréquemment en cause est le "candida albicans".

A quoi reconnaît-on une mycose vaginale ?

De fortes démangeaisons vaginales indiquent une mycose,au niveau des petites lèvres, des grandes lèvres et de la vulve. On peut aussi remarquer des pertes blanches très compactes, ainsi que des rougeurs et des petits boutons.

Quelle est la gravité des mycoses et vaginoses ?

Les deux sont bénignes. Ces infections sont embêtantes, surtout la mycose qui, dans 50 % des cas, récidive - souvent après un rapport sexuel - et devient chronique ; mais elles ne sont pas dangereuses.

Chez l'homme, comment reconnaît-on une mycose ?

Une mycose chez l'homme se traduit par des boutons rouges sur la verge. De tels symptômes passent difficilement inaperçus !

Avec quel type de médicaments le risque de mycose vaginale augmente-t-il ?

La prise d'antibiotiques augmente le risque de mycose vaginale. Les antibiotiques ont la caractéristique d'éliminer les bactéries à l'exception des champignons responsables de mycoses. Ces derniers en profitent donc pour proliférer et provoquer des démangeaisons. Ainsi, il est très classique qu'une femme traitée pour une cystite se plaigne ensuite de démangeaisons. Son traitement a éliminé la cystite mais a favorisé le développement d'une mycose.

3. Les chlamydioses

La chlamydiose est-elle sexuellement transmissible ?

Comme la gonococcie, la chlamydiose est une IST beaucoup plus fréquente que le Sida et qui justifie tout autant le port du préservatif. Ces infections peuvent être très graves et à l'origine de stérilité.

Comment se manifestent ces infections ?

Les infections à chlamydia et à gonocoques se manifestent par de fortes douleurs, des pertes abondantes, des brûlures urinaires et de la fièvre. Cet ensemble de symptômes est très particulier et ne peut pas passer inaperçu. Il convient de consulter très rapidement afin d'éviter que l'infection ne gagne les trompes notamment, et provoque une stérilité. Parfois malheureusement, les symptômes sont beaucoup plus discrets et l'infection peut passer inaperçue pendant longtemps.

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