Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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Attention, les médicaments les plus souvent prescrits dans le cadre du traitement de la maladie de Parkinson, les « dopaminergiques » peuvent entraîner des effets indésirables, dont des troubles du comportement. Une addiction au jeu développée par un parkinsonien a notamment été relatée par la presse récemment…
Il est un fait, comme avec tout médicament, que le traitement par les dopaminergiques peut entraîner des effets secondaires indésirables. Ceux-ci sont connus des médecins, mais méritent d’être suffisamment bien expliqués aux patients parkinsoniens et à leur entourage. L’objectif est d’apprendre aux patients et à leur entourage à reconnaître les effets indésirables et à les signaler au médecin, puisqu’ils sont réversibles en diminuant les doses ou en modifiant le traitement.
Les patients parkinsoniens présentent des lésions dans des régions précises du cerveau, celles dont les neurones fabriquent précisément de la dopamine. C’est pourquoi le traitement de la maladie de Parkinson repose sur l’administration de médicaments dopaminergiques, afin de compenser le manque de dopamine. Ils permettent notamment d’améliorer les troubles de la mobilité (amplitude des mouvements diminuée, rigidité, tremblements, instabilité, troubles de la posture, etc.). Ces médicaments dopaminergiques sont indispensables pour atténuer les conséquences de la maladie sur la vie quotidienne.
A noter que les médicaments dopaminergiques sont également utilisés pour deux autres maladies : le syndrome des jambes sans repos et un trouble hormonal appelé hyperprolactinémie.
L’utilité des médicaments dopaminergiques ne peut être remise en cause, même s’ils ont l’inconvénient de pouvoir entraîner des effets indésirables, notamment des troubles du comportement.
Des nausées.
Des baisses de tension.
De la somnolence.
Des hallucinations, visuelle ou auditive.
Des troubles du comportement :
Ces troubles du comportement ne touchent qu’une minorité de patients, mais les conséquences personnelles, familiales et sociales peuvent être importantes.
Il importe donc de les repérer. L’aide de l’entourage peut le permettre. Médecins et associations de patients recommandent d’ouvrir le dialogue à ce sujet afin de noter les changements de comportement dans différents domaines : hyperactivité, comportements sexuels inhabituels, dépenses d’argent, surf sur Internet, achats, jeux, collections…
Comment réagir ?
N’arrêtez pas et ne modifiez pas les doses de votre traitement. Parlez-en à votre médecin, sans honte, il connaît les effets que peuvent entraîner ces médicaments, y compris l’hypersexualité et l’addiction au jeu ! Le médecin pourra trouver une solution en adaptant le traitement.
ADARTREL® (ropinirole),
APOKINON® (apomorphine),
AROLAC® (lisuride),
BROMOKIN® (bromocriptine),
DOPERGINE® (lisuride),
DOSTINEX® (cabergoline),
DUODOPA® (lévodopa + carbidopa),
MODOPAR® (lévodopa + bensérazide),
NEUPRO® (rotigotine),
NORPROLAC® (quinagolide),
PARLODEL® (bromocriptine),
REQUIP® (ropinirole),
SIFROL® (pramipexole),
SINEMET® (lévodopa + carbidopa),
STALEVO® (lévodopa + carbidopa +entacapone),
TRIVASTAL® (piribédil).
Certains de ces médicaments existent sous forme générique. Ils sont alors identifiables par le nom de la molécule indiquée entre parenthèses.
Isabelle Eustache
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