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Parkinson et troubles du sommeil : causes et solutions

Publié le 18/01/18

La maladie de Parkinson est très souvent liée à des troubles du sommeil. Les personnes qui en souffrent se plaignent surtout de somnolence pendant la journée. Comment cela s'explique-t-il ?

Quel est le lien entre la maladie de Parkinson et les troubles du sommeil ?

Les personnes souffrant de la maladie de Parkinson se plaignent très souvent de troubles du sommeil divers. Une partie de ces troubles est sans doute liée au simple vieillissement, comme la diminution de la quantité et de la qualité du sommeil. La dépression peut aussi jouer un rôle, puisqu'elle est souvent présente en conjonction avec la maladie de Parkinson, et qu'elle favorise l'insomnie.

Par ailleurs, les personnes souffrant de la maladie de Parkinson peuvent avoir des troubles du comportement pendant le sommeil paradoxal. Ceux-ci font que les patients agissent dans leur sommeil comme dans leurs rêves. Cela se traduit par des mouvements violents, mais aussi des cris, des coups... le sommeil en est évidemment perturbé, ainsi que celui du ou de la partenaire. 

Les patients se plaignent aussi très souvent de somnolences pendant la journée, qui peuvent aller jusqu'à des endormissements subits et irrépressibles. Ce sommeil en journée est très gênant. Plusieurs facteurs peuvent l'expliquer : la maladie elle-même, mais aussi le manque de sommeil nocturne (pour les causes énoncées plus haut), et les traitements qui peuvent endormir.

Comment lutter contre les troubles du sommeil associés à la maladie de Parkinson ?

Il est, bien entendu, intéressant d'aborder le sujet avec le médecin traitant. Certains médicaments peuvent, par exemple, empêcher les troubles du comportement pendant le sommeil paradoxal.

En dehors des traitements, quelques modifications de la vie quotidienne peuvent parfois rendre de grands services :

  • S'assurer que l'environnement de nuit correspond aux besoins spécifiques liés à la maladie de Parkinson et à la limitation des mouvements qu'elle induit : le lit est-il assez confortable ? Est-ce que tout est à portée de main pour éviter de devoir se lever ?
  • Eviter les longues siestes. La somnolence en journée ne peut souvent pas être évitée, et par ailleurs une sieste courte est plutôt bénéfique ; mais si les phases de sommeil en journée durent plus qu'une heure, c'est le sommeil de la nuit qui est menacé.
  • Cela semble évident, mais il est toujours utile de le rappeler: tout excitant (caféine, théine, nicotine) doit être évité à partir de 16 heures. Les repas trop lourds sont aussi mauvais pour le sommeil.
  • Enfin, en cas de difficultés de sommeil, une heure de lever et de coucher qui est toujours la même est parfois d'une grande aide.

Source : e-santé

 

Marion Garteiser, journaliste santé

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