Santé mentale des jeunes : l’état d’urgence ?
La santé mentale des 11-24 ans ne cesse de se dégrader. Les explications et les conseils du Pr Florian Ferreri, psychiatre.
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L'hyperthyroïdie se caractérise par une production excessive d'hormones thyroïdiennes. Résultat, ces hormones augmentent l'activité de la plupart des organes et tissus de l'organisme. Concrètement, quels sont les symptômes d'une hyperthyroïdie ?
Le métabolisme de base, la production de chaleur, le rythme cardiaque, la consommation des graisses, etc., tout s'accélère lorsque les hormones thyroïdiennes sont en trop grandes quantités, l'organisme fonctionne trop et trop vite. A l'origine, il peut s'agir d'une thyroïde gonflée, d'un nodule, d'une inflammation, voire d'une maladie de Basedow. Mais quelle que soit la cause de l'hyperthyroïdie, tout s'accélère et cette activation excessive n'est pas bénéfique.
Pouls très rapide (plus de 100 pulsations par minute).
Palpitations cardiaques.
Troubles du rythme, rythme cardiaque anarchique (fibrillation auriculaire).
Essoufflement croissant pour des efforts de moins en moins importants.
Augmentation de l'appétit.
Perte de poids (malgré un appétit accru), pouvant aller jusqu'à plusieurs kilos par semaine.
Accélération du transit avec apparition de diarrhées.
Fatigue.
Faiblesse musculaire, fonte musculaire.
Tremblements, particulièrement visibles au niveau des mains.
Troubles nerveux : anxiété, irritabilité, instabilité émotionnelle, dépression, crise d'angoisse...
Troubles du sommeil.
Transpiration abondante, mains moites.
Intolérance à la chaleur
Tous ces signes de l'hyperthyroïdie ne sont pas systématiques et ne coexistent pas tous chez la même personne.
Parce que les hormones de la thyroïde sont impliquées dans la plupart des fonctions vitales de l'organisme : fonctions mentales, régulation du poids, transit intestinal, contrôle de la température du corps, rythme cardiaque, qualité de la peau, des cheveux, des ongles...
Les symptômes et la palpation de la glande thyroïde située à la base du cou orientent le diagnostic, lequel est confirmé par un dosage sanguin des hormones thyroïdiennes.
Le traitement le plus classique et de première intention repose sur la prescription d'antithyroïdiens de synthèse qui bloquent la synthèse des hormones par la glande thyroïde.
Le traitement est généralement long, il s'accompagne parfois d'effets indésirables et nécessite une surveillance étroite.
Parallèlement, des médicaments spécifiques sont prescrits pour atténuer les symptômes (ex. palpitations, sommeil, anxiété).
A l'arrêt du traitement, il faudra veiller à ce qu'il n'y ait pas de récidive. Si c'est le cas, on recourt parfois à l'iode radioactif, qui en se fixant sur la glande thyroïde, bloque son activité.
Isabelle Eustache
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