Comprendre l’augmentation de tarif des complémentaires santé
Facteurs économiques, législatifs et médicaux : on vous explique les hausses des tarifs des mutuelles santé en 2024 et les perspectives pour 2025.
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La crise sanitaire engendrée par l’épidémie de la Covid-19 a engendré de profonds bouleversements, notamment dans le cadre de l’activité professionnelle, et fait déjà surgir de nombreuses réflexions et analyses d’experts sur les nouvelles manières de travailler qui ont été induites et qui pourraient se pérenniser.
Les spécialistes insistent sur la nécessité de relations hiérarchiques plus respectueuses de l’autonomie et de l’expertise, basées sur la formation, le soutien, la confiance, sur la prise en compte des situations individuelles en termes de fragilité physique ou psychologique (vis-à-vis de la contamination notamment), d’équilibre et d’équité vis-à-vis de la charge de travail, sur le résultat plutôt que la présence, sur le faire plutôt que le dire. Enfin, il est évident que l’exemplarité, notamment au regard du respect des règles sanitaires et de l’autodiscipline à distance, reste plus que jamais indispensable.
Certains conflits sociaux, pouvant aller jusqu’aux tribunaux, relatifs à la protection des salariés in situ, montrent la nécessité de plus de dialogue, de concertation, de négociation, pour une élaboration collective des mesures et des règles et relativement au contrôle et au suivi de leur application. Ainsi le ministère souligne que le dialogue social dans l'entreprise est « essentiel en situation de crise ». Même son de cloche côté syndicats, indiquant notamment des inquiétudes très fortes sur l'emploi, sur les conditions et l'organisation du travail mais aussi que « là où il y a eu un vrai dialogue social, l'activité a pu reprendre sereinement » comme l’a indiqué Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
Que ce soit pour ceux qui télétravaillent ou du côté des métiers pour qui ces modalités ne peuvent s’appliquer, la crise du coronavirus a souvent provoqué une valorisation heureuse du travail via une démonstration de son utilité. Ainsi pour Olivier Babeau, cofondateur du think tank l’Institut Sapiens*, « être au bureau correspond à une sorte de rituel rassurant mais parfois vide de sens, au détriment de la production réelle » et il précise : « Nous devrons faire plus que jamais attention à entretenir nos valeurs ». Pour Catherine Joly, du cabinet Chappuis Halder & Co « La bascule est majeure : responsabilisés, sans devoir de présence, ils ont assumé leur mission, avec succès le plus souvent ». Par ailleurs, les métiers « en première ligne » ont bénéficié d’une sympathie exprimée : soignants applaudis, éboueurs, livreurs, caissières remerciées. L’utilité sociale, la contribution au bien commun ont aussi émergé tant de la part des salariés que des chefs d’entreprises, par des passages à l’acte : dons de masques aux soignants, fabrication de gel hydroalcoolique, de matériel sanitaire et vente à prix coûtant. Nombre d'entreprises se sont mobilisées, tentant de concilier au mieux les impératifs de marché et les besoins d'intérêt général. Par ailleurs, Michel Cicurel, économiste et dirigeant d'entreprise français, évoque aussi la mise en exergue de fonctions superflues, ce qu'’il appelle des " excroissances à inutilité vérifiée du côté de certains cols blancs" et invite les entreprises à passer au peigne fin ces métiers sans consistance.
*L’Institut Sapiens est un organisme à but non lucratif dont l’objectif est de peser sur le débat économique et social
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