Comprendre l’augmentation de tarif des complémentaires santé
Facteurs économiques, législatifs et médicaux : on vous explique les hausses des tarifs des mutuelles santé en 2024 et les perspectives pour 2025.
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Travailler devant un écran d'ordinateur est devenu la règle pour une grande partie des travailleurs. Or, rester assis à son bureau tout au long de la journée est particulièrement néfaste pour la santé. La solution, se lever souvent et pourquoi pas, travailler avec un plan de travail en hauteur. Plus facile à dire qu’à faire ?
Globalement, les études scientifiques convergent et les chiffres implacables. Rester assis huit heures par jour augmenterait les chances de décès prématuré de 15% et de 40% au-delà de 11 heures. Le calcul est vite fait selon les chercheurs : après une décennie à travailler à un bureau, ce sont sept années en moins d’espérance de vie.
Cette sédentarité au travail accroît le risque de diabète, d'obésité, de cancer, de mal au dos et de fatigue chronique. Selon une publication scientifique de 2015 rassemblant les études parues sur le sujet, ceux qui passent le plus de temps assis ont un risque de développer un diabète de 90% plus élevé que ceux qui sont assis le moins longtemps, une probabilité de mourir de maladie cardiaque ou de cancer de 18% plus élevée et 24% plus de chances de décéder (1). De plus, une autre étude conduite chez des femmes souligne que celles restées assises plus de sept heures par jour présentent 47% de risques en plus de développer des symptômes dépressifs comparées à celles qui ont passé quatre heures ou moins assises.
Une autre étude a même évalué la combinaison de la position assise des heures durant et le fait de ne pas pratiquer d’activité physique. Bilan, c’est la plus mauvaise des attitudes. Comparativement aux personnes qui passent quotidiennement moins de quatre heures quotidiennes en position assise et pratiquent une activité physique intensive (> 35,5 MET-heure/semaine), ceux qui sont assis plus de 8 h/jour et réalisent une activité physique très limitée (< 2,5 Met-heure/semaine, sédentarité) ont, à terme, un risque de mortalité augmenté de 60%.
Outre-Atlantique, le National Insitutes of Health (3) a quantifié le nombre d’heures passé assis en moyenne par un adulte américain : 7,7 heures. Ce qui a fait dire à l’American Medical Association qu’il fallait revoir notre manière de s’assoir, en exploitant les sièges « ballons » et les postes de travail en hauteur (4).
Pour contrer la position assise, les idées ne manquent pas. Des chercheurs se sont posé la question « Comment réduire le temps passé assis ? ». Pour cela ils ont pris une par une les stratégies de changement de comportement utilisées dans les interventions de réduction de la sédentarité chez les adultes et publiées dans des revues médicales internationales (5). 23 interventions leur ont semblé prometteuses, fondées sur la restructuration de l’environnement de travail, la persuasion ou l'éducation. Ils ont relevé par exemple, des postes de travail où l’on peut rester debout, le fait de programmer une alerte lorsqu’un certain laps temps passé assis est dépassé ou encore l’installation de bureaux à pédales pour réduire l’inactivité.
D’ores et déjà voici quelques pistes :
Il est grand temps de tomber de sa chaise. Les recommandations médicales britanniques préconisent aux salariés de rester au moins deux heures de leur temps de travail debout.
Aux Etats-Unis, le commerce de bureaux surélevés est en plein essor. Mais ce sont les pays nordiques les premiers à avoir franchi le pas. Les postes de travail modulables, c’est à dire qui permettent les deux positions, assises et debout, s’implantent réellement dans les entreprises. Au point qu’au Danemark, la législation du travail impose aux entreprises de fournir ce type de mobilier à leurs employés. En France, certaines banques et assurances seraient apparemment parmi les premières entreprises à se pencher sur le problème et à utiliser ce type de mobilier modulable.
(1)Ann Intern Med. 2015;162(2):123-132. ; (2) AJPM September 2013Volume 45, Issue 3, Pages 276–281 ; (3) https://www.nih.gov/; (4) https://www.ama-assn.org/; (5) Health Psychology Review Volume 10, 2016 - Issue 1 / http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/17437199.2015.1082146
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