5 conseils pour rouler en vélo en toute sécurité

1) Avoir un vélo bien équipé

La base, c’est d’avoir un vélo en bon état de marche, ce qui comprend des freins efficaces. Nullement décorative, la sonnette fait partie des équipements obligatoires. Tout comme un éclairage rigoureux : une lumière blanche ou jaune à l’avant, un feu rouge à l’arrière et des catadioptres orange sur les roues et les pédales. De nuit, mieux vaut porter des couleurs claires, voire un gilet fluorescent, même s’il n’est pas obligatoire en ville.

2) Ne pas se mettre dans un angle mort

L’ennemi du cycliste, c’est l’angle mort. Il est responsable de la majorité des accidents mortels dans les agglomérations. À un feu tricolore, la règle est de ne surtout pas se positionner ou doubler par la droite un camion ou un bus. Sur ce côté, vous êtes invisible !
Résultat, si le véhicule tourne à droite, il ne peut pas vous éviter. De même, ne restez pas trop près derrière lui : s’il doit reculer, il vous percutera. Conclusion, soit vous avancez pour vous placer devant le véhicule, soit vous restez derrière à bonne distance.

3) Ne pas coller à droite

Dans les rues avec stationnement à droite, les cyclistes sont autorisés à se déporter légèrement sur la gauche pour éviter ce que les Québécois appellent « l’emportiérage » : quand un automobiliste à l’arrêt ouvre sa portière sans avoir au préalable jeté un coup d’œil dans le rétroviseur extérieur, coupant violemment la trajectoire du cycliste. Cette tolérance vaut aussi sur les ronds-points : mieux vaut s’engager au milieu plutôt que dans la file extérieure pour éviter de se faire couper la route.

4) Respecter les piétons

Rouler à vélo impose de respecter le Code de la route : seuls les enfants de moins de 8 ans ont le droit de circuler sur les trottoirs. De même, il est interdit de franchir un feu rouge, sauf si un panneau triangulaire « cédez le passage » dédié aux cyclistes les autorise à tourner à droite, à gauche ou à aller tout droit. Les piétons restent toutefois prioritaires. Enfin, pas question de rouler avec un téléphone à la main, des écouteurs ou un casque audio sur les oreilles.La base, c’est d’avoir un vélo en bon état de marche, ce qui comprend des freins efficaces. Nullement décorative, la sonnette fait partie des équipements obligatoires. Tout comme un éclairage rigoureux : une lumière blanche ou jaune à l’avant, un feu rouge à l’arrière et des catadioptres orange sur les roues et les pédales. De nuit, mieux vaut porter des couleurs claires, voire un gilet fluorescent, même s’il n’est pas obligatoire en ville.

5) Ne pas craindre les pics de pollution

Celui qui respire le moins bien en cas d’alerte à la pollution, c’est l’automobiliste. Pour le cycliste, les bénéfices pour sa santé restent supérieurs aux risques liés aux particules fines, à condition de ne pas être en mode sportif. Pour vous éloigner des pots d’échappement, optez pour les voies parallèles, pistes cyclables ou rues avec peu de circulation. Des applications existent pour vous guider et définir des itinéraires moins exposés. Quant aux masques « anti-pollution », ils sont inutiles et peuvent se révéler gênants pour bien respirer.

AVEC LE CONCOURS DE LOUIS BELENFANT, directeur pour l’Ile-de-France de l’association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB).

POUR EN SAVOIR PLUS : mdb-idf.org