Aide pour aidant familial : comment soulager leur quotidien ?

Qu’est-ce qu’être aidant ? 

D’après une étude menée par Odoxa en 2019, 90% des Français préféreraient vieillir chez eux. Un souhait de maintien à domicile qui nécessite une aide au quotidien. Voilà tout le rôle de l’aidant : rendre possible le vieillissement à domicile de son proche concerné par la perte d’autonomie. Ce soutien quotidien implique de nombreuses tâches : 

• la gestion administrative pour les demandes d’aides financières ;
• la recherche et l’organisation des interventions des professionnels nécessaires au bien-être du proche (auxiliaire de vie, infirmière, etc.) ; 
• la mise en place des services tels que le portage de repas et l’aménagement du domicile  ; 
• sans oublier, bien sûr, que l’aidant apporte également un soutien affectif et moral quotidien indispensable au bien-être du proche.

Cette implication personnelle de l’aidant familial peut s’avérer difficile à concilier avec la vie professionnelle et personnelle car elle demande un investissement horaire important.

Les impacts sur la vie des aidants

Quelles sont les aides pour l’aidant familial ? 

Qu’il s’agisse de la vie personnelle ou professionnelle, des solutions et dispositifs existent pour soulager le quotidien des aidants.

Le droit au répit

Des mesures ont été mises en place afin de permettre à l’aidant de se reposer et/ou de prendre du temps pour lui. De quoi lui permettre de souffler moralement et physiquement. C’est le cas du droit au répit qui est officiellement reconnu par les pouvoir publics. Ce droit au répit est lié à l’APA (l’Allocation Personnalisée d’Autonomie) et offre donc une prise en charge financière de la solution d’accueil.

Vous aidez un proche qui ne bénéficie pas de l’APA ? Renseignez-vous auprès de votre caisse de retraite, de votre mutuelle ou de votre commune pour connaître les conditions d’attribution d’aides financières liées aux solutions de répit.

L’aménagement du temps de travail

Des dispositions légales existent pour faciliter la vie professionnelle de l’aidant : 

• le congé de proche aidant : mis en place en 2017, il donne la possibilité au salarié de s’arrêter au maximum 3 mois, mais avec suspension de salaire.
• la générosité des collègues : depuis 2018, les collègues peuvent offrir des jours de repos prélevés sur leurs RTT, leurs jours de récupération ou leur 5^ème semaine de congés payés(hors fonction publique).
• le télétravail : tout refus de demande de télétravail par votre employeur doit être clairement argumenté et justifié.
• l’adaptation des horaires de travail : si le salarié aidant est affecté à des horaires incompatibles avec ses obligations auprès de son proche, il a le droit de demander à modifier ses horaires (par exemple, horaires de nuit modifiés en horaires de jour).
• les autres dispositions : les entreprises sont de plus en plus investies dans leur responsabilité sociale envers leurs salariés. Elles sont donc prêtes, le plus souvent, à mettre en place des solutions. Il peut être intéressant de prendre le temps d’échanger avec la direction des ressources humaines ou équivalent dans son entreprise, pour trouver le dispositif le plus adapté à sa situation.

Les réseaux d’entraide

De nombreuses associations nationales et régionales existent pour accompagner et soulager les aidants dans leurs démarches. Et cela qu’il s’agisse de conseils administratifs, de soutien psychologique ou d’aides concrètes. 

Conscientes de la situation et désireuses d’accompagner au mieux leurs adhérents, certaines mutuelles se sont investies dans l’accompagnement et le soutien personnalisé des aidants. C’est le cas de La Mutuelle Générale !